Conseils de lecture

Flammarion

21,90
Conseillé par (Librairie La Galerne)
25 septembre 2017

Un premier roman original, prenant, audacieux et terriblement plausible…

2075. La géographie et la géopolitique du monde ont complètement changé. Les Etats-Unis sont au cœur d’une 2nde guerre de sécession. La raison principale : l’utilisation des énergies fossiles. American War nous raconte le destin de Sarat, petite fille vivant au bord du Mississippi, qui deviendra malgré elle le symbole de la rébellion sudiste.


20,90
Conseillé par (Au moulin des Lettres)
25 septembre 2017

Un roman puissant et douloureux sur le sort réservé aux enfants Ojibwés au Canada

Après « Les étoiles s'éteignent à l'aube » paru en 2016, nous sommes à nouveau transportés au Canada et c'est l'histoire des enfants Ojibwés tout autant que la sienne que va relater Saul Indian Horse, une histoire pleine de douleurs et de violence envers son peuple. Réfugié dans un centre de désintoxication, Saul se doit de raconter sa vie s'il veut reprendre le chemin sans l'aide de l'alcool. Il va prendre la plume et remonter le cours du temps.
Le récit démarre fin des années 50, en Ontario, quand Saul est encore un jeune enfant. Les temps sont toujours durs pour la communauté ojibwée qui tente de maintenir ses traditions malgré le travail de sape des blancs. Resté seul, ses parents, sa sœur et sa grand-mère disparus, l'enfant de 7 ans est placé dans un pensionnat pour jeunes Indiens comme il en existe alors des dizaines au Canada. L'auteur fait clairement allusion ici à la « rafle des années 60 » - en anglais « sixties scoop » -, terme utilisé pour désigner la politique gouvernementale qui permit d'arracher de leur famille des milliers d'enfants sous prétexte de les éduquer. Ces enfants devaient y suivre les préceptes des églises catholique et anglicane qui y oeuvraient en accord avec le gouvernement fédéral, leur but étant d'éradiquer la culture indienne en interdisant aux enfants de parler leur langue et de maintenir vivante leur culture.
Saul sera l'un des ces enfants mais son parcours va être particulier car il va découvrir le hockey sur glace, sport national pour lequel il se montre exceptionnellement doué. Il s'accroche à la pratique sportive comme à une bouée de sauvetage et c'est le hockey qui va lui permettre de sortir du pensionnat.
On retrouve ici la même puissance d'évocation que dans le livre précédent. Wagamese nous fait partager les affres de son personnage mais sait également décrire la beauté somptueuse de la nature canadienne. Il fait ressentir la violence et le racisme de la société canadienne envers les peuples autochtones mais aussi l'amitié et l'entraide que Saul va trouver parmi les siens; son histoire appartient en fait à la mémoire collective canadienne. Un roman superbe de « rédemption » et « d'espoir » comme l'a décrit l'auteur lui-même.


Conseillé par (Au moulin des Lettres)
24 septembre 2017

Superbe!

Ouvrez le livre de Thomas Vinau et vous aurez droit à une bouffée de bonheur dès les premières pages, un bonheur de lecteur exigeant comme vous l'êtes sans doute, avide de textes forts et bien tournés.
Avec ses six chapitres, courts mais denses, le gaillard vous attrape et ne vous lâche plus. Son écriture est une gigue endiablée, elle ébahit, elle enjôle, tout en poésie et petits bijoux offerts au fil des pages de ce roman qui commence dans la douleur du « givre [qui] fait gueuler la lumière » et finit par un « printemps qui pétille ».
C'est Gaspard que l'on suit quelques mois durant, en l'année 1905, un enfant encore. Il vient de recevoir une sacrée raclée, une de plus, une de trop, et s'est enfui dans la forêt portant dans les bras son chien bâtard, encore plus blessé que lui mais qu'il ne veut pas abandonner. Il ne peut trouver refuge qu'au plus profond des bois, il le sait, on ne pourra pas le débusquer, là. C'est sans compter celui qui se fait nommer Jean-le-blanc, guérisseur-ermite ; il va sauver le garçon à moitié mort de faim, de froid, de peur, de coups et ce grand solitaire va l'accepter jusqu'à vouloir même l'initier aux secrets des plantes. Dans cet abri-cocon isolé du monde, Gaspard se remet peu à peu et apprend le langage de la nature. D'autres personnages vont bientôt y débarquer l'entraînant vers de nouveaux paysages. Ils font partie d'une famille, gitans, repris de justice, prostituées et c'est l'une d'elles, Sarah, qui va le prendre sous son aile. Une autre histoire se profile, celle d'hier identique à celle d'aujourd'hui, l'histoire de ceux qui parcourent les routes, mal vus et mal aimés.
Quand on lit les lignes ajoutées en exergue aux divers chapitres, phrases tirées de Dhôtel, de Rimbaud, de Hugo, de Guillevic, on sait que Vinau fait partie, lui, de cette famille-là ; on retrouve dans ses oeuvres le même goût pour la langue, celle qui claque et celle qui poétise, qui vous estourbit par toute la beauté qu'elle contient et par les images qu'elle fait naître. Qu'il ait recours au patois ou à la langue savante, Vinau sait y faire, les mélanges sont réussis et toujours créés à bon escient. Voilà tout simplement l'un des plus beaux romans de la rentrée littéraire 2017.


Alma Éditeur

Conseillé par (Librairie Mots et Images)
23 septembre 2017

Un homme, un destin, le bonheur à la fin?
Trouver sa voie?
Un peu aussi des "choses" de Perec.
Vivre pour qui?
Pourquoi?
Léger et sympa.
"Luwak"!


Conseillé par (Librairie Mots et Images)
23 septembre 2017

Un roman atypique, écrit magnifiquement, d'une prose agile et lumineuse.
Le maître des miniatures s'ancre dans le japon d'après guerre et est centré sur Eiji Tsuburaya, créateur d'effets spéciaux de Godzilla...