Les Aiguilles d'or

Énorme coup de coeur pour ce roman sombre à foison, où la soif de vengeance d'une femme nous transporte dans les méandres de deux clans que tout oppose... sauf la détermination !!
Quel talent !

Emilie

Encore une fois, la magnifique couverture embossée avec une infinité de détails rappelant le roman, est un chef d'oeuvre.
Mc Dowell nous scotche à notre canapé en l'an 1882, dans deux univers parallèles.
Celui des Shanks, le Triangle Noir, fait de prostitution, de dépravation, de recel, de viols, de meurtres, d'insécurité, de vice, jeu, de tripots infâmes, de drogue, de misère, de saleté, d'insalubrité, de lieux de débauche…
Et celui des Stallworth, fait d'aisance, d'opulence, d'argent, de supériorité affirmée, de dédain, de justice.
Et lorsque ces deux mondes s'entrechoquent et se croisent, la lutte des classes est forcément inégale.
La famille Shanks, avec à sa tête Léna, receleuse et prêteuse sur gage, qui a su développer son petit commerce illégal jusqu'à le rendre très lucratif et dont elle cache la fortune ; et qui voue une haine féroce au juge Stallworth qui a condamné à mort son mari, l'a emprisonnée elle et l'a privée de ses enfants.
La famille Stallworth, avec à sa tête James Stallworth, juge implacable qui veut faire démanteler le quartier du Triangle Noir et faire élire son gendre Maire, est prêt à toutes les bassesses pour y arriver, quitte à travestir les informations, et à faire inculper des innocents. Il ignore que certains de ses proches viennent frayer de temps en temps avec les gens du Triangle Noir.
Aussi, quand l'heure de la vengeance va sonner, ça va être un véritable carnage, sanglant et impitoyable.

A lire, à offrir. N'hésitez pas à découvrir aussi la série Blackwater du même auteur, qui est elle aussi incroyable.

Les aiguilles d'or" est un roman qui se passe à New-York en 1882. Deux familles, l'une riche et puissante (qui traine dans des affaires louches) et l'autre qui vit de recèle, d'avortements clandestins et autres choses illégales, s'affrontent dans cette ville sale ou se croisent de nombreuses personnes non recommandables !

L'ambiance est incroyable, c'est une véritable plongée dans le New-York impitoyable des années 1880.

A quelques jours de la sortie du prochain McDowell chez Monsieur Toussaint Louverture, la tension monte. Il faut reconnaître que les questions à son sujet se bousculent frénétiquement; c'est tout naturel, on a tant aimé Blackwater! Est-ce une suite? Le début d'une nouvelle série? Ressemble-t-il à la saga qui s'est arrachée dans les librairies? Vais-je autant aimer, pire, et si j'étais déçue? Bref, il est grand temps d'assouvir cette insoutenable curiosité qui sévit chez les futurs lecteurs.
Non "les Aiguilles d'or" n'est pas la suite de Blackwater, ni le premier volet d'une nouvelle série, et surtout pas une vulgaire redite, une pâle imitation, histoire de faire durer le plaisir. Il s'agit bel et bien d'un nouvel ouvrage, un roman à part entière, totalement indépendant de la saga précédente. Est-ce qu'on a aimé? Evidemment, et comment? On a adoré ce thriller sanglant, cette lutte des classes diabolique qui est au coeur du roman.
Alors de quoi s'agit-il? New York 1882, la richissime famille Stallworth tenue d'une main de fer par un juge intransigeant décide d'éradiquer de la ville la famille Shanks, une lignée de femmes criminelles qui règne en maître dans les bas-fonds. Quartier huppé et cour des miracles vont s'affronter dans un duel barbare impitoyable qui laissera le lecteur sur le carreau.
Alors on retrouve évidemment les thèmes chers à l'auteur, famille, ambition, corruption, manipulation et dissimulation, mais faites moi confiance, cette vendetta acharnée est un chef-d'œuvre de littérature populaire. Amateur de Blackwater ou pas, réjouissez-vous, la rentrée s'annonce tonitruante.