Le Passe-Partout

Publié en 1962 au Japon, retraduit par les éditions Denoël en 2023, « Le Passe-Partout » est l’œuvre
de Masako Togawa, autrice japonaise haute en couleurs : chanteuse, actrice, romancière et
féministe. Très peu connu en France ce roman est un classique au Japon. 1951 à Tokyo, dans une
résidence pour femmes seules et vieillissantes, Chikako Ueda, institutrice à la retraite, reçoit un
homme alors que le règlement interdit strictement ces visites masculines. Dans la valise de l’homme,
un enfant mort, enfant qui sera enterré en secret sous la résidence. Quelques années passent au
rythme calme de journées banales quand pour des raisons d’urbanisation la résidence doit être
déplacée de quelques mètres. L’excitation des résidentes grandit face à cette expérience étonnante,
les curiosités, les jalousies s’exacerbent. Les langues se délient un peu et le passe-partout disparait.
Construit tel un origami où chaque chapitre fait écho au précédent, où l’intrigue se déplie doucement
dans un cadre traditionnel japonais, « Le Passe-Partout » est un petit bijou d’intelligence.

Dans la première résidence pour "femmes célibataires" au Japon, on s'agite : la clef passe-partout a disparu. Quels secrets peuvent donc cacher ces femmes dont la vie semble bien ordinaire ? Un roman entre le Cluedo et l'enquête de mœurs, extrêmement intriguant !

Dans la résidence K, tous les coups sont permis pour obtenir le passe-partout qui donnera accès aux portes (et aux secrets !) de ses voisines. Un roman noir construit comme un puzzle où les vies des résidentes s'imbriquent jusqu'à une fin inattendue.

Romain

Dans la résidence K, réservée aux femmes célibataires, chacune tente de dissimuler ses vices et turpitudes derrière la porte close de son appartement. Mais le passe-partout a disparu... les secrets les plus sombres menacent d'être révélés et l'apparence de civilité des pensionnaires se craquelle.
Un roman noir tokyoïte cruel et machiavélique !

1958 au Japon. La résidence K, 150 logements uniquement destinés aux femmes de tout âge et dont l'accès est interdit aux hommes. Deux gardiennes munies chacune d'un passe-partout. L'immeuble doit être légèrement déplacé au moyen de rails installés dans ses fondations, ce qui inquiète beaucoup d'autant plus que l'un des passe-partout s'est volatilisé... Il semblerait que certaines occupantes portent de lourds secrets. Certaines auraient-elles un lien avec deux accidents tragiques survenus sept ans plus tôt ?
Pour qui aime le théâtre des ombres qui s'agitent sur des semelles feutrées, s'épient, s'improvisent détectives, se racontent des histoires.

Dominique pour l'Atelier du Lecteur

En plein centre de Tokyo, la résidence K héberge des femmes célibataires. Chacune mène sa vie en toute indépendance sous l'oeil bienveillant de deux gardiennes qui veillent au bon fonctionnement et au bon usage des bâtiments. Pourtant, lorsque le passe-partout qui permet d'accéder à tous les logements disparaît, la tranquillité des résidentes vole en éclat. La boîte de Pandore est désormais ouverte et chaque locataire a de bonnes raisons de défendre son intimité face aux curieux.
Ecrit en 1962, "Le passe-partout" est un grand classique du roman noir japonais. Masako Togawa joue avec nos nerfs en faisant planer une délicieuse tension jusqu'au dénouement...