Rentrée littéraire 2020

15,00

Voici un livre dont la radicalité tranche dans cette rentrée littéraire et dont la lecture résonne longtemps. Dans ce court texte à la rhétorique implacable, l'autrice rend compte du procès France Télécom- Orange tenu entre mai et juillet 2019.
C'est le langage – le discours managerial, sorte de novlangue – qui est au cœur du système libéral dont on fait ici le procès. Ce qui heurte d'emblée la journaliste, et qu'elle n'aura de cesse de dénoncer avec la plus grande virulence, c'est que ce langage – et tout le système qui en découle -est aussi celui des juges et partant de ceux qui détiennent le pouvoir.
Puisant chez Rabelais, Kafka ou Melville, Sandra Lucbert va déconstruire ce discours point par point dans un réquisitoire à charge contre le système libéral et ses représentants, leur violence et leur aveuglement. Dans la lignée de 1984 d'Orwell, voici un grand texte et une critique féroce du monde du travail et de sa représentation dans notre société moderne.


19,00

Eté 1975, la rencontre de jeunes gens, aux origines sociales diamétralement opposées, vire au fait divers sordide.
Les bons garçons, c'est le roman d'une époque, entre course effrénée au plaisir et violence politique.
Pierre Adrian nous livre ici une charge implacable contre le fascisme ordinaire et la violence de classe.
Par l'auteur de La Piste Pasolini, un roman noir singulier et engagé, à l'image de l’œuvre de son auteur.


Une vie d'Emily Dickinson

Grasset

18,50

L'histoire littéraire fait débuter la poésie américaine avec les premiers vers énigmatiques d'Emily Dickinson (1830-1886). Cette figure féminine incontournable et fascinante inspire toujours et avec profit. C'est le cas ici avec cet essai biographique de la québecoise Dominique Fortier qui dans de courts chapitres, comme autant de vignettes d'une "vie exemplaire", met en scène la courte existence d'Emily Dickinson ayant fait fait le choix assumé de vivre entre les quatre murs de la maison familiale et de consacrer sa vie à la poésie. Une évocation sensible et lumineuse d'une existence libérée des entraves matérielles, volontairement recluse et à l'écoute absolue de la nature et de son for intérieur. L'occasion de se (re)plonger dans l’œuvre de cette poétesse singulière et capitale.


Des animaux sauvages dans la ville

1er Parallèle

19,00

Avec “Zoocities”, la philosophe Joëlle Zask se projette dans une ville où l'homme devra apprendre à cohabiter avec des animaux sauvages, qui ont déjà commencé à s'installer. "Un appel à repenser la cité et l'altérité."
Dans son dernier essai, la philosophe propose de penser la ville comme une arche de Noé permettant une «coexistence» harmonieuse avec les autres espèces.
Parmi les images les plus marquantes de la période du confinement, il y a celles des animaux sauvages investissant librement les villes désertées par les humains. Mais si le phénomène s’est alors amplifié, il n’est pas vraiment nouveau.
Plutôt que de reconduire le modèle destructeur de la ville utopique, Zask propose un changement de paradigme : renouer avec la conception ancienne de la cité. Contrairement à la ville qui se résume à une organisation rigide de l’espace, la cité est d’abord une « communauté de vie » qui, sans exclure la muraille, rend possible un voisinage harmonieux avec la nature sauvage et les autres vivants.
Un essai aussi stimulant que passionnant !


Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours

La Découverte

25,00

Ecrit par des historiennes, Ne nous libérez pas, on s’en charge narre l’histoire incroyablement riche et pourtant peu connue des mouvements pour les droits des femmes. Et permet de tisser des liens entre les combats actuels et ceux du passé. Les auteurs reconstituent les contextes d’émergence des différentes ­revendications. Un livre transversal et complet,qui retrace une histoire des féminismes de la Révolution française à nos jours. Un livre très riche qui inscrit le féminisme post #metoo dans l’histoire et accessible à toutes et tous.
Un livre attendu et qui fera date indéniablement !