Croire aux fauves

Nastassja Martin

Verticales

  • Conseillé par (L'Autre Monde)
    13 mars 2021

    Une part d'animal

    Une aventure hors du commun pour cette femme anthropologue qui a rencontré l’ours. Impossible de ressortir indemne de ce témoignage qui ébranle nos certitudes face à nos valeurs occidentales.
    Et si l’autrice était bien une miedeka, celle qui vit entre deux monde ? Et si notre rapport avec l’animal pouvait être plus fort ?
    Un récit puissant sur l’interaction entre l’homme et l’animal… à lire sans restriction !

    Isabelle


  • Conseillé par (La librairie des Halles)
    26 juin 2020

    Blessée au visage par un ours lors d'un travail de terrain en Sibérie, l'anthropologue Nastassja Martin fait le récit de sa transformation et nous conte ce fascinant "baiser" de l'ours. Un texte puissant nourri de mythes et de rêves. Un extraordinaire voyage dans cet "entre-deux-mondes".


  • Conseillé par (Librairie La Femme Renard)
    9 juin 2020

    « Croire aux fauves » est le récit que fait Nastassja Martin d'un événement qui lui est arrivé en 2015 : celui de sa rencontre avec un ours en Russie – l'ours l'attaque au visage mais lui laisse la vie sauve. A partir de là, l'auteur, anthropologue, nous raconte certes sa reconstruction mais surtout interroge son rapport à l'animal, et comment, en quelque sorte, une partie de l'ours vit désormais en elle.
    Ceux qui me connaissent un peu savent le rapport que j'entretiens en tant qu'humaine avec le monde animal. La semaine dernière, cela faisait tout juste 13 ans qu'une renarde est entrée dans ma vie pour n'en plus repartir. Je suis habitée par l'esprit du renard comme Nastassja Martin par son ours. Et son livre me rouvre les portes de l'envie.
    Croire aux fauves. Comme une évidence. Comme une libération.

    Caroline B.


  • Conseillé par (Librairie La Mandragore)
    30 décembre 2019

    Un texte inclassable

    Voilà un texte étonnant, inclassable, mêlant récit intime (l'auteure a rencontré un ours qui l'a défigurée ; elle nous raconte comment elle a survécu à cette attaque) et éléments d'analyse de cet événement. L'anthropologue nous emmène au Kamtchatka, où elle est retournée peu de temps après dans la famille évène qu'elle suivait pour son travail. Nous découvrons un monde aux conditions extrêmes où règne l'animisme. C'est passionnant et qui plus est très bien écrit !

    Laëtitia


  • Conseillé par (Librairie Obliques)
    26 octobre 2019

    Baiser sanglant

    Se faire attaquer par un ours, c'est rare. Y survivre, encore plus.
    Dans Croire aux fauves, l'anthropologue Nastassja Martin raconte cette rencontre, ce baiser sanglant qu'elle a subi dans les montagnes du Kamtchatka. Rencontre ? Baiser ? Attaque ? Si on ne sait pas trop comment qualifier cet événement, c'est que ce livre nous prend à contre-pied. Alors que les tables des libraires croulent sous les témoignages post-traumatiques de victimes d'accidents, de maladies, d'attentat, Nastassja Martin nous fait le récit d'une naissance, d'une révélation. Ce monde n'est pas celui des humains. Il est celui des bêtes, dont nous sommes, celui des esprits qui dialoguent et fusionnent. C'est un livre chamanique, souvent bouleversant, souvent drôle dans le décalage frappant entre un corps médical largué, des proches hébétés, et la sérénité de miedka, celle qui est "marquée par l'ours" et "qui vit désormais entre les deux mondes". Nastassja Martin est précise, limpide, si bien qu'à la fin de votre lecture, ça ne fait aucun doute, vous aussi, vous croirez aux fauves.


  • Conseillé par
    7 novembre 2021

    Croire aux fauves...

    Plonger dans ce livre et ne pas vouloir en sortir, s'endormir quelque part entre une steppe et ici, se réveiller et penser au baiser de l'ours, continuer la lecture dans le rythme vivant et dynamique des pas et des mots de Nastassja Martin, lever la tête et garder quelques pages pour le soir...


  • 31 octobre 2019

    Conseil d'une chouette lectrice !

    Elle sait qui me visite quand je dors; je lui raconte au petit matin les ours de ma nuit, familiers, hostiles, drôles, pernicieux, affectueux, inquiétants. Elle écoute en silence. Elle rit de me voir accroupie dans les buissons de baies avec mes cheveux blonds qui dépassent des feuillages, tu as comme une fourrure elle me dit chaque fois. Elle compare mon corps musclé à celui de l'ourse; elle se demande qui de l'une ou de l'autre dort dans le terrier de son double."
    Un très beau texte de résilience dans une zone incertaine, liminaire, celle des montagnes du Kamtchatka. Un trait d'union improbable entre la femme anthropologue en proie à l'ours dans la toundra d'altitude. C'est le contenu du cahier noir qu'elle nous confie, un état de corps et d'esprit où il n'y a que l'amour qu'il faille rappeler à nous pour continuer à vivre.
    Une forme fauve de moments âpres, initiatrice du trouble intérieur au fil des pages.
    Croire aux fauves de Nastassja Martin, éd Verticales.