Folio biographies

Retrouver la vie de peintres, musiciens, acteurs etc... dans un format poche encarté d'un petit dossier iconographique et en inédit !

11,00

«On m'a balancée dans ce groupe rock, on m'a refilé des musiciens dans les pattes, et la musique me poussait dans le dos. La basse me propulsait. C'est alors que j'ai décidé de me lancer totalement là-dedans. J'ai plus jamais voulu faire autre chose. C'était mieux et meilleur qu'avec n'importe quel mec. Et c'est peut-être justement ça le problème…» Victime de sa légende, Janis Joplin (1943-1970) fut trop souvent caricaturée pour son penchant à l'autodestruction, la crudité de son langage et sa philosophie de l'extase. Mais l'essentiel est ailleurs. Icône du rock, elle a féminisé une scène longtemps accaparée par les hommes et imposé un style de vie libéré, porté par l'excès et transcendé par la musique. Plusieurs décennies après sa mort en solitaire dans une chambre d'hôtel à Hollywood, due à une overdose d'héroïne, elle reste à jamais la plus grande chanteuse de blues blanche de tous les temps.
Plusieurs décennies après sa mort en solitaire dans une chambre d'hôtel à Hollywood, due à une overdose d'héroïne, Janis Joplin reste à jamais la plus grande chanteuse de blues blanche de tous les temps.


9,40

«C'est à tort que les hommes se lamentent sur la fuite du temps, l'accusant d'être trop rapide, sans s'apercevoir que sa durée est suffisante ; mais la bonne mémoire dont la nature nous a dotés fait que les choses depuis longtemps passées nous semblent présentes.» Visionnaire de génie, séducteur invétéré, esprit mordant, Léonard de Vinci (1452-1519) veut tout connaître du monde. De la physique à la botanique, de la géologie à l'anatomie, en passant par l'astronomie, la musique, les mathématiques, l'architecture, la sculpture, le dessin, la peinture, rien ne doit échapper à son insatiable curiosité. Pourtant, si l'on excepte son goût pour l'organisation de fêtes spectaculaires, nombre de ses travaux restèrent à l'état d'ébauches. Ainsi, à peine une douzaine de tableaux peuvent-ils lui être attribués avec certitude. Et si ce n'étaient les milliers de pages de ses fameux Carnets, l'emploi du temps de l'inépuisable inventeur resterait une énigme que Sophie Chauveau tente ici de percer. En toile de fond : l'Italie de la Renaissance.
Visionnaire de génie, séducteur invétéré, esprit mordant, Léonard de Vinci (1452-1519) veut tout connaître du monde. De la physique à la botanique, de la géologie à l'anatomie, en passant par l'astronomie, la musique, les mathématiques, l'architecture, la sculpture, le dessin, la peinture, rien ne doit échapper à son insatiable curiosité...


11,00

«Actuellement, je suis pris par les arbres fruitiers en fleur. Je ne suis aucun système de touche. Je tape sur la toile à coups irréguliers, que je laisse tels quels. Des empâtements, des endroits de toile couverts par-ci, par-là, des coins laissés totalement inachevés, des reprises, des brutalités ; enfin le résultat est assez inquiétant et agaçant pour que ça ne fasse pas le bonheur des gens à idées arrêtées d'avance sur la technique.» C'est après avoir abandonné la prédication à l'âge de vingt-six ans que Vincent Van Gogh décide de consacrer sa vie à l'art. Dès lors, il suit avec obstination son chemin solitaire vers cette libération du trait qui va lui permettre de rendre l'émotion dans sa brutalité. Il se fixe un but : peindre comme on écrit. Cette vie, au fond méconnue, qui fut aussi le roman bouleversant de deux frères, Vincent et Théo, prend fin quand Van Gogh (1853-1890) en plein mois de juillet, alors qu'il peint au milieu d'un champ de blé, se tire une balle de revolver dans la poitrine.
«Actuellement, je suis pris par les arbres fruitiers en fleur. Je ne suis aucun système de touche. Je tape sur la toile à coups irréguliers, que je laisse tels quels. Des empâtements, des endroits de toile couverts par-ci, par-là, des coins laissés totalement inachevés, des reprises, des brutalités ; enfin le résultat est assez inquiétant et agaçant pour que ça ne fasse pas le bonheur des gens à idées arrêtées d'avance sur la technique.»


9,90

«La musique doit refléter les pensées et les aspirations d'un peuple, de l'époque. Mon peuple, c'est l'Amérique. Mon temps, c'est aujourd'hui.» Né à Brooklyn, dans une famille juive originaire de Saint-Pétersbourg, Jacob Gershowitz, plus connu sous le nom de George Gershwin (1898-1937), fut une étoile filante dans la ciel de la composition musicale américaine. À la croisée de plusieurs influences - musiques klezmer et afro-américaine, musique moderne française -, cet ancien pianiste d'orchestre, ami de Ravel, de Berg, de Schönberg, fut un des plus grands compositeurs de chansons populaires et de partitions cinématographiques de son temps. Porgy and Bess, Rhapsody in Blue, Un Américain à Paris, etc., son œuvre multiple et novatrice, contemporaine de celle de Fitzgerald, fait résonner l'histoire de l'Amérique des années 1930, d'un nouveau monde en pleine expansion, de toute une génération - celle du jazz.


9,90

«L’illusion joue un rôle capital dans toutes les branches du savoir humain ; innombrables sont les fausses vérités qui infestent nos connaissances et qui ne doivent leur existence qu’à l’illusion.» Selon le propre aveu d’Auguste Lumière (1862-1954), c’est Louis (1864-1948), son frère qui, au cours d’une nuit de mauvais sommeil et avec une surprenante facilité, est l’inventeur du cinématographe. Mais tous deux nous font entrer de plain-pied dans la magie d’un monde industriel qui réinvente les choses. Fidèles à un pacte de jeunesse, emportés par «l’amusement continuel» d’une boulimie créatrice, ils cosigneront toujours leurs brevets d’invention, quel qu’en soit le véritable auteur. Auguste se tournera vers la médecine, Louis mettra au point, parmi bien d’autres, des inventions aussi déterminantes que la photographie instantanée ou en couleurs. Cependant, le nom des deux frères reste pour toujours attaché à l’invention du cinématographe qui, comme par un tour de passe-passe, fait surgir de l’écran des images animées donnant l’illusion de la vie.
Le nom des deux frères reste pour toujours attaché à l’invention du cinématographe qui, comme par un tour de passe-passe, fait surgir de l’écran des images animées donnant l’illusion de la vie.