Lorsqu'une membre du prestigieux club des "Cygnes Blancs" est assassinée, on pense d'abord à un vagabond : il n'y a pas de meurtrier dans les beaux quartiers ! Mais une deuxième fille meurt... Présidente des "cygnes Blancs" , Pénélope sent le piège se refermer sur elle.
Mais à qui se fier quand sa meilleure amie est la suspecte numéro 2 et qu'elle-même tombe amoureuse du principal suspect ?
Clément

Dans les années 1930, Anna a 11-12 ans. Elle vit dans une famille très unie, mais frappée par la crise économique. Des années plus tard, bien après la disparition de son père, elle devient scaphandrière et croise un ancien ami de son père qui sait peut-être pourquoi il a disparu. Elle décide de se rapprocher de cet homme mystérieux, peut-être même dangereux, pour savoir ce qui s’est vraiment passé. On ne s’ennuie pas une minute aux côtés d’Anna! On suit sa quête et on s’attache à elle ! Gros coup de cœur !
Valérie

Paul et Helen rentrent en Irlande après plusieurs années passées à l’étranger. Avec eux leur fille de 12 ans et Martina la sœur jumelle d’Helen. Ils s’instalent dans le pavillon témoin d’un lotissement inachevé et plus ou moins à l’abandon. Après quelques semaines d’un été caniculaire Helen disparaît, puis Martina, puis Paul. Que se passe-t-il dans cette famille?
Connor O’Callaghan parvient à créer une ambiance inquiétante, voire terrifiante. Des portes claquent sans raison, on tambourine à la porte en pleine nuit mais il n’y a personne dehors, des mots sont écrits à l’envers sur la poussière des fenêtres, le tout accentué par une canicule exceptionnelle qui écrase la ville et ses habitants. Ce premier roman est envoûtant comme savent le faire les irlandais et on fini même par se demander si tout cela a bien existé.
Valérie

Un jeune couple quitte Paris après une série d'attentats. Ils fuient le gris, la fureur pour trouver un lieu de vie plus calme. Le narrateur Sitam a un projet de livre et doit trouver l'endroit propice à l'écriture. Entre Paris, une ville de banlieue et Amsterdam ils vivent, fuient la violence des hommes et cherchent simplement la paix. Après un diagnostic médical, Sitam part seul. C'est cette histoire qu'il raconte au vieil Archibald qui l'écoute d'une oreille entre 2 quintes de toux et finira par lui donner le seul conseil valable : retrouver la môme Capu sa fiancée et écrire son livre.
Hector Mathis est une nouvelle voix, il a un style très oral avec des fulgurances poétiques, des charades à tiroirs inventées par Victor Hugo et des phrases dignes de Michel Audiard ou d'Antoine Blondin telles que "L'ivresse c'est un voyage, sinon c'est de l'alcoolisme". Une découverte!
Valérie

Qui connaît aujourd'hui les noms de Nicéphore Niepce et Edouard-Léon Scott de Martinville? Pourtant ils sont à l'origine de 2 inventions majeures du XIXème siècle dont nous nous servons tous les jours : la photographie et l'enregistrement du son. Christophe Donner leur redonne la place qu'ils méritent en faisant d'eux les héros de son roman. Avec beaucoup d'humour, de dérision, de verve il nous fait partager leurs découvertes, leur abnégation, leur passion pour la science. Leur vain combat pour faire reconnaître de leur vivant leurs contributions à ces inventions volées par Daguerre pour l'un et Edison pour l'autre. Grâce aux correspondances des 2 hommes avec leur entourage, Christophe Donner parvient parfaitement à reconstituer l'ambiance de l'époque, l'émulation, les doutes, les trouvailles, les oublis regrettables de renouvellement des brevets et aussi l'incompréhension de l'Académie des sciences sourde à ces innovations. C'est le début de la grande aventure de l'invention des nouvelles technologies que nous découvrons avec un grand plaisir de lecture grâce au talent de raconteur d'histoires de Christophe Donner. Réjouissant!!
Valérie