Troubles dans le ciel, Ovnis : le nucléaire responsable du phénomène ?
EAN13
9782845921917
ISBN
978-2-84592-191-7
Éditeur
Presses du Châtelet
Date de publication
Collection
PHENOMENES MYST
Nombre de pages
338
Dimensions
10 x 10 x 2 cm
Poids
442 g
Langue
français
Code dewey
001.942

Troubles dans le ciel

Ovnis : le nucléaire responsable du phénomène ?

De

Presses du Châtelet

Phenomenes Myst

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DU MÊME AUTEUR

Les Notes techniques du Gepan, seul ou en collaboration.

Ovnis, la science avance, avec Jean-Claude Bourret, Robert Laffont, 1993.

Lettre ouverte aux sceptiques, dans la revue Sciences frontières, n° 29, mars 1998, pages 16 à 22.

Ovnis, l'Évidence, avec Nicolas Montigiani, Carnot, 2004.

Préface de Projet Colorado : l'Existence des ovnis prouvée par la science, Nicolas Montigiani, JMG Éditions, 2006.

DE NICOLAS MONTIGIANI

Crop Circles : Manœuvres dans le ciel, Carnot, 2003.

Au cœur de l'univers, Carnot, 2005.

Vestiges sur Mars, Carnot, 2005.

Un livre présenté par Olivier Magnan

Ce livre est une version revue et augmentée de
Ovnis : l'Évidence, avec Nicolas Montigiani,
Carnot, 2004.

www.editionsarchipel.com

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eISBN 978-2-8459-2498-7

Copyright © Presses du Châtelet, 2007.

À Nicolas, mon fils, qui n'est plus là aujourd'hui...
À Élise, Manuel, mes enfants qui m'ont apporté la sagesse
d'une lecture critique.
À Danièle, mon épouse, pour son écoute, son soutien,
sa disponibilité et la patience dont elle a fait preuve
pendant toutes ces années
lorsque le mot « ovni » revenait trop souvent.

Jean-Jacques Velasco

À Sophie,
à mes fils,
aux « soucoupes volantes »...

Nicolas Montigiani

Introduction

Tant et tant de livres ont été écrits sur les ovnis...

On y a vu des hallucinations collectives, des aberrations optiques, des hordes d'envahisseurs, des voyageurs du temps, des images surgies de l'inconscient, des touristes du cosmos, des dieux, des anges, des elfes, des lutins, des « intra-terrestres », des « paraterrestres »... On a cru qu'« ils » cherchaient du sel, de l'or, du pétrole ou même qu'ils venaient s'accoupler aux belles Terriennes. On leur a parfois prêté un goût morbide pour la charolaise1...

Jusqu'à présent, nous n'avons jamais prouvé qu'« ils » existent et nous n'avons pas encore « identifié » ces fameux « objets volants ». Peut-être parce que le spécialiste français, dont le métier – qu'il exerça de 1983 à 2005 – était d'enquêter sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés, n'avait encore jamais parlé.

Ou si peu2...

Il se nomme Jean-Jacques Velasco.

Velasco, c'était « M. Ovni », l'officiel, l'inapprochable, celui que les ufologues passionnés soupçonnaient de vouloir taire la vérité. Jean-Jacques Velasco dirigea le Sepra – Service d'expertise des phénomènes rares atmosphériques – au sein du très sérieux Centre national d'études spatiales, le Cnes (Toulouse).

C'est bien connu, si un organisme officiel comme le Cnes vous charge d'enquêter sur un sujet controversé, c'est pour que vous taisiez la vérité, affirment les tenants de l'éternelle hypothèse du complot !

Quelle vérité, finalement ? Celle d'un homme simple, honnête, passionné, têtu, que je rencontre un beau jour de décembre 2003... D'emblée, le courant passe entre les deux curieux professionnels que nous sommes. Lui dans le domaine scientifique – dont il ne sort pour ainsi dire jamais. Moi dans cette fameuse quête des vérités cachées sous les énigmes qui étonnent et passionnent des millions d'humains sur Terre. Je suis fier aujourd'hui de compter Jean-Jacques Velasco parmi mes amis. Les « vrais ».

Nous avons décidé de nous associer à nouveau3 pour faire découvrir au monde entier l'un des phénomènes les plus intrigants de l'histoire humaine. Les conclusions objectives qui découlent du travail de Velasco, de ses enquêtes – dossiers officiels et personnels – sont surprenantes : les ovnis, ou les Pans4, selon le vocabulaire officiel, sont des objets, ils volent et, oui, ils sont assimilables à des véhicules spatiaux guidés par une intelligence non humaine...

Ce livre est l'aboutissement d'une expérience professionnelle unique au monde.

Pour la première fois, l'un des phénomènes les plus intrigants de l'histoire humaine est sobrement étudié, ses intentions subtilement décodées, sa quasi « disparition » de nos cieux expliquée...

Le résultat du travail de Jean-Jacques Velasco, de ses rencontres, enquêtes, dossiers officiels et personnels, est en ce sens doublement surprenant : scientifiquement d'abord, puisque les ovnis ou les Pans sont des objets matériels, ils volent et, oui, sont identifiables à des véhicules dirigés par une intelligence inconnue... Historiquement ensuite, des documents d'archives très officiels consignant la relation entre la brutale apparition de ces « engins », au cours des années 40, et un événement terrestre sans aucun précédent dans l'histoire : l'invention de la bombe atomique.

Du Gepan au Sepra, du Sepra au... Geipan !

En 1977, un chef de division du Cnes, Claude Poher, crée le Gepan et souhaite la collaboration d'un technicien en instrumentation d'optique5. Jean-Jacques Velasco et son épouse, qui vivent en région parisienne, sont attirés par Toulouse. Les ovnis ? Velasco n'y connaît strictement rien. Il emprunte à la bibliothèque du Cnes un livre du journaliste américain Frank Edwards, Flying Saucers, Serious Business6, histoire de savoir de quoi il retourne. Sa lecture le laisse incrédule, sceptique...

Mais en quelques mois – et contre toute attente – l'équipe constituée par Poher met en évidence une catégorie de phénomènes dont la nature et les caractéristiques physiques ne semblent pas assimilables aux éléments connus et identifiables. Certains cas français d'observation d'ovnis rejoignent, en similitudes et en précision, des observations relevées aux États-Unis.

Un caractère universel du phénomène semble sous-jacent...

Ce genre d'indice ne laisse pas indifférent le curieux professionnel qu'est Jean-Jacques Velasco. Aurait-on fait travailler, au Cnes, près de quarante personnes pendant plusieurs années sur un sujet qui n'aurait pas eu un fondement de vérité ? s'interroge-t-il près de trente ans plus tard. L'adjonction d'un conseil scientifique de premier ordre, chargé de définir et d'orienter les activités du Gepan, renforce son idée que « quelque chose » se cache bel et bien derrière certaines observations7.

Les enquêtes, un des points forts de l'entreprise Gepan, confrontent directement scientifiques et psychologues à la réalité du terrain, maillon essentiel au recueil de cas de référence (comme l'affaire de Trans-en-Provence, examinée au chapitre 5).

En novembre 1978, Claude Poher quitte ses fonctions.

Lui succède Alain Esterle, ingénieur polytechnicien. Avec lui, le groupe travaille dans le cadre d'une méthodologie plus élaborée. Les préjugés tombent les uns après les autres. En 1983, Esterle est appelé à d'autres responsabilités au sein du Cnes. Il demande à Jean-Jacques Velasco de lui succéder. L'intéressé avoue aujourd'hui que, lorsqu'on lui proposa ce poste du « troisième type8 », il ne se sentait pas vraiment prêt à affronter les questions et les tensions qui l'attendaient. Il se croit plutôt l'intérim, le temps qu'on coiffe l'organisme d'un directeur au poids scientifique rassurant. Car Velasco, ingénieur en optique, n'a jamais eu d'autre ambition que d'instruire des dossiers solides, sérieusement étayés, mû par une curiosité de scientifique prudent9.

Mais il restera fidèle au poste.

Pendant vingt-deux ans. Comment, scientifiquement, sereinement, mener une recherche dans un domaine hautement irrationnel, parfois délirant ? Voir un ovni, c'est, souvent, passer pour un illuminé (ou un alcoolique). Enquêter sur ce que les journalistes ont vite nommé, de manière péjorative, les « petits hommes verts », c'est risquer son image, marquer sa carrière. Le patron du Sepra n'est jamais tombé dans le piège. Il rassemblera, triera et expertisera, avec rigueur, des faits, des événements qui, pris séparément, n'ont aucun sens. Le gigantesque puzzle factuel prendra une autre dimension lorsqu'il en donnera son interprétation personnelle. Il a maintenu la ligne de conduite originelle, exempte de sensationnalisme. Respecté les lignes du conseil scientifique. Résisté aux dénigrements et attaques personnelles, aux pressions culture...
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