- EAN13
- 9782845900295
- ISBN
- 978-2-84590-029-5
- Éditeur
- Arfuyen
- Date de publication
- 04/09/2003
- Collection
- Les Cahiers d'Arfuyen (142)
- Nombre de pages
- 127
- Dimensions
- 20,5 x 13,5 x 1 cm
- Poids
- 182 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 848.914
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Vendu par Librairie Le Préau et la Cour des Grands13.00
Plus encore que Chroniques antérieures, Brisants témoigne de la quête spirituelle qui fut au centre de la vie de La Soudière : « mystique aspiration », chez un auteur qui, à l'âge de vingt-deux ans, fut postulant dans une abbaye bénédictine. Il la quitta pour l'amour d'une femme, mais ne se remit jamais de ce départ - vécu comme une exclusion -, menant dès lors une vie d'errance et de souffrance, physique et spirituelle : « La vie, écrit-il dans Brisants, n'est que souffrances et renoncements. La poésie aussi. Autant dire qu'elles s'abreuvent secrètement à une même source ; la source de l'incomplétude, de l'admirable et brisante incomplétude. »
Cette brisante incomplétude, c'est de n'être pas encore né : « Je suis inconsolable de n'être pas encore né », « Ma seule souffrance est que je n'ai pas encore été nommé ». Ce désir de naître enfin, de naître à nouveau, est incessante recherche du père, attente de « la Grande Rencontre » : « Très loin dans les sables, tu n'es pas sans remarquer un point fuyant : c'est mon père qui ne m'a pas encore engendré. »
Attente désespérante, mais pleine de confiance et d'amour : « Nous sommes faits pour Toi, ô vertigineux Amour. Appelle tes brebis, elles reconnaîtront ta voix. » L'homme, nous dit La Soudière, n'a d'autre dignité que d'être « sentinelle de sa propre naissance ».
Cette brisante incomplétude, c'est de n'être pas encore né : « Je suis inconsolable de n'être pas encore né », « Ma seule souffrance est que je n'ai pas encore été nommé ». Ce désir de naître enfin, de naître à nouveau, est incessante recherche du père, attente de « la Grande Rencontre » : « Très loin dans les sables, tu n'es pas sans remarquer un point fuyant : c'est mon père qui ne m'a pas encore engendré. »
Attente désespérante, mais pleine de confiance et d'amour : « Nous sommes faits pour Toi, ô vertigineux Amour. Appelle tes brebis, elles reconnaîtront ta voix. » L'homme, nous dit La Soudière, n'a d'autre dignité que d'être « sentinelle de sa propre naissance ».
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