La Vigne qui aimait un lierre

Un magnifique recueil de trois contes très poétiques dont le plus long, la Vigne qui aimait un lierre, propose un clin d'oeil romantique à la légende médiévale de Tristan et Yseult.

L'Histoire

Un mystérieux narrateur nous raconte un prodige dont il fut le témoin en plein du pays cathare, durant le Moyen-Âge. Louis le Boutil, un artisan d'un petit village, crut retrouver sa défunte épouse réincarnée dans une fabuleuse plante grimpante, une vigne vierge. Celle-ci s'était mise à pousser sur les murs de sa maison de façon surnaturelle et luxuriante.

Fou d'amour, Louis Le Boutil fabriqua un elixir avec les baies produites par la vigne. Par un prodige extraordinaire, celui-ci se transforma lui-même en lierre pour enlacer sa belle et ainsi pousser à ses côtés pour toujours et à jamais. Depuis, nul n'a jamais osé défaire les liens de la vigne et du lierre...

Deux autres contes

Le même narrateur poursuit son récit par deux autres petits contes, dans le même ton, mais plus burlesques: dans la Cité des sots, il nous raconte comment il fut le témoin d'une révolution grotesque, dans une Cité italienne de la Renaissance, où le roi et son peuple rivalisaient de stupidité. Une parabole satirique sur les modes et la société de consommation.

Enfin, avec le Dernier Dieu, le narrateur nous entraîne dans un futur si lointain que les hommes ont déjà disparu. Seuls, les dieux restent dans les cieux, se demandant à quoi ils peuvent servir puisque plus personne ne les vénère. Zeus décide qu'ils doivent disparaître mais les invite pour un ultime souper..

Poésie, imaginaire et mystère

Le recueil cultive une langue particulièrement poétique et riche et se lit ou se raconte comme le ferait un troubadour du Moyen-Âge. Son mystère et son imaginaire en ont fait l'un des titres de la collection les plus appréciés par les adultes et les enfants, et sans doute... l'un des plus attachants.