LA GESTE DES IRREGULIERS. Sans-papiers sur les routes de France, sans papiers sur les routes de France
EAN13
9782917051115
ISBN
978-2-917051-11-5
Éditeur
Cascades
Date de publication
Nombre de pages
256
Dimensions
17 x 12 cm
Poids
235 g
Code dewey
323.6310944

LA GESTE DES IRREGULIERS. Sans-papiers sur les routes de France

sans papiers sur les routes de France

De

Cascades

Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
entrez le nom de votre ville

Offres


Pendant le mois de mai 2010, Métie Navajo a traversé la France, sur un millier de kilomètres de Paris à Nice, en compagnie d'une centaine de marcheurs sans papiers. Ce récit, préfacé par Joani Hocquenghem, mêle la chronique poétique écrite au rythme de cette marche au témoignage sur ce mouvement qui entendait informer le pays et réveiller la solidarité avec tous les sans-papiers. Métie Navajo a publié L'Ailleurs mexicain. Chroniques d'une Indienne invisible aux éditions L'Esprit frappeur en 2009, ainsi que des nouvelles dans différentes revues (Barataria, Dissonances, Le Zaporogue, Sprezzatura). Elle collabore à une compagnie théâtrale en tant qu'auteure et conseillère artistique. Vivant la plupart du temps à Paris, où elle est née en 1978, elle a enseigné entre 2004 et 2007 après des études de lettres et de philosophie (agrégation de lettres modernes). De son passage en banlieue, on trouve quelques échos sur son blog. En 2007-2008, elle profite d'une année sabbatique pour une immersion mexicaine. Nous marchons. Depuis le samedi 1er mai je marche avec une bande de sans-papiers (j'use encore du terme, définition par la privation, mais ça ne durera pas...), une belle bande de vivants surtout africains, surtout très noirs et plutôt grands, mais aussi quatre Turcs et Kurdes sous leur petit drapeau rouge, un échantillon de peaux du Maghreb Algériens Kabyles Tunisiens Marocains, deux belles dames d'Algérie Djamila et Samia (excusez le sexisme, il y a si peu de femmes que je retiens leur nom...), un Chinois unique, quelques personnes-à-papiers... (...) Une urgence d'écrire me tourne la tête en marchant sur le bitume, le long de la forêt, sous le ciel qui pour nous retient ses larmes, les premiers sourires, les timidités qui se défont tandis que les coeurs se lient, les slogans, la poésie bruyante, les bois et les villes...
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...