La croix du Christ contre la croix gammée

Points forts : - Ces textes ont été publiés pendant la guerre dans des revues, rééditées dans l'immédiat après-guerre, et ne sont plus disponibles depuis lors en librairie - Un témoignage sur le rôle de l'Eglise catholique durant la 2ème guerre mondiale - Eloquence très percutante encore aujourd'hui sur certains points d'actualité d'un homme d'Eglise dont l'engagement a été reconnu aussi bien par les autorités juives que par la Résistance française Arguementaire : « Nous sommes tous revenus à l'école. Par l'épreuve Dieu fait notre éducation. » Archevêque de Toulouse, le Cardinal Saliège se propose, pendant toute la durée de la 2nde guerre mondiale, de servir les âmes, sans jamais chercher à plaire. Dans les colonnes de la Semaine catholique, il s'arme d'éloquence pour rappeler à chacun ses devoirs au sein de la communauté chrétienne, à l'échelle du diocèse, mais aussi de toute la France libre. Le témoignage de son intégrité vient rappeler à propos que les catholiques surent s'engager parmi les premiers au service de la justice durant la période nazie. Avec force, le Cardinal Saliège lance ainsi les chrétiens « à l'assaut du monde ». Il ne faut pas se tromper de combat. La guerre doit rappeler les soldats du Christ à l'ordre de l'amour. Avec une vigueur exceptionnelle, Mgr Saliège entreprend de galvaniser son troupeau, dont la mollesse est en partie responsable à ses yeux de « l'apostasie des masses ». Lançant la foi chrétienne comme un boulet contre les idéologies totalitaires, nazisme et communisme, qu'il renvoie dos à dos, l'archevêque de Toulouse remplit sa mission pastorale avec une acuité de vision qui rend son témoignage prophétique plus actuel que jamais. L'auteur : Jules-Géraud Saliège (1870-1956) : archevêque de Toulouse et cardinal dont la devise est « A l'ombre de la Croix ». Pendant la 2nde Guerre, il a stigmatisé les déportations de Juifs, le S.T.O. et l'horreur nazie. Hostile au communisme dont il condamne l'idéologie totalitaire, il choisit de combattre avec les seules armes de la foi chrétienne. Le Général de Gaulle l'honore du titre de Compagnon de la Libération et il est distingué par les autorités juives comme Juste parmi les nations.