EAN13
9782843240690
ISBN
978-2-84324-069-0
Éditeur
Empêcheurs de penser en rond
Date de publication
Collection
Les empêcheurs de penser en rond
Nombre de pages
168
Dimensions
21,3 x 13,5 x 1,4 cm
Poids
215 g
Langue
français

La Vie, mystère et raison

Traiter l'infection, traiter le cancer

De

Empêcheurs de penser en rond

Les empêcheurs de penser en rond

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La vie, en biologie, n'a plus droit de cité. On voudrait montrer, au long de ces pages, quelle erreur des hommes de bonne foi commettent ainsi. En centrant d'abord notre propos sur les rapports qu'ont entretenus par le passé (et avec quel succès !) la vie et l'aventure biologique. En montrant ensuite comment le problème du cancer peut être posé autrement, pour peu que la vie soit tenue pour la donnée première du monde vivant. Ce qui n'enlève rien à la grandeur de la méthode cartésienne-bernardienne et lui apporte, au contraire, d'autres bases de développement.
" Si elle était organisée autrement, la recherche française aurait-elle pu prendre de vitesse son homologue américaine dans la lutte contre le cancer ? L'annonce des derniers résultats expérimentaux obtenus aux Etats-Unis sur les mécanismes d'angiogenèse permet aujourd'hui de mettre en lumière un pan, jusqu'ici ignoré, sinon méprisé, de travaux d'une grande originalité conduits sur le thème depuis une vingtaine d'années et dont les autorités en charge de la recherche médicale ont, depuis près de dix ans, totalement sous-évalué la portée (...).
Ses conceptions de la physiopathologie du cancer, opposées mais non en contradiction avec l'approche dominante de la biologie moléculaire, ont naturellement conduit Jean-Paul Escande à développer une nouvelle approche thérapeutique, parallèle à celle qu'explorait, depuis les années 70, l'équipe du docteur Judah Folkman, spécialiste de chirurgie à l'hôpital pédiatrique de l'université de Harvard, à Boston (Massachusetts) (...).
La petite équipe du professeur Escande cherchait, pour sa part, à développer une conception plus générale de la physiopathologie cancéreuse. "
Jean-Yves Nau et Franck Nouchi Le Monde, du 8 mai 1998
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