Éthique : l'eudémonisme, L'Eudémonisme, suivi de L'Homme est ce qu'il mange
EAN13
9791037018410
Éditeur
Hermann
Date de publication
Langue
français

Éthique : l'eudémonisme

L'Eudémonisme, suivi de L'Homme est ce qu'il mange

Hermann

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Traduit par Anne-Marie Pin et préfacé par Roger Bruyeron Tout être vivant,
selon Feuerbach, recherche les meilleures conditions de préservation et de sa
reproduction. L'éthique consiste à suivre cet instinct du bonheur et
s'accomplit donc dans l'amour de soi. L'être humain, en tant qu'être vivant,
se construit en se conservant au mieux dans la conduite alimentaire (Le
mystère du sacrifice, où L'homme est ce qu'il mange, 1851). Mais parce qu'il
est doté d'une conscience, donc d'un pouvoir de séparation, cet instinct se
dépasse dans l'amour du prochain (texte de 1869, traduit ici pour la première
fois en français). Non pas l'amour que prône la religion qui sépare l'homme de
lui-même en le séparant de son corps, de son pouvoir réel, mais l'amour
naturel qui s'accomplit dans le rapport sexuel. Pour la première fois sans
doute dans la pensée philosophique, ce dernier est perçu comme
fondamentalement éthique, voire comme le véritable fondement de la morale.
Reconnaissance immédiate dans le plaisir partagé, le rapport sexuel est la
forme et le moment du dépassement naturel de l'égoïsme. En posant à sa manière
la question du genre, Feuerbach a su trouver les mots justes pour rendre
raison de l'heureuse différence des sexes et de l'impossibilité pour aucun
d'eux de réduire l'autre à soi.
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