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Il y a des noms de villes qui semblent condenser tout le pouvoir attractif
d’un lieu, toute la mythologie sur quoi se fonde notre désir de voyager. Ainsi
Tombouctou, Zanzibar, Vancouver, Valparaiso… C’est le nom d’Obock, celui d’une
ancienne colonie française devenue aujourd’hui port de la République de
Djibouti, qui est à l’origine de ce récit et du voyage que Jean-Jacques Salgon
entreprend en février?2016 pour, selon ses mots, aller « visiter ce qui
n’existe plus ». Que Rimbaud et l’explorateur nîmois Paul Soleillet s’y soient
un jour croisés, aient pu s’y entretenir de leurs projets commerciaux et des
périls encourus sur les pistes qui conduisaient leurs caravanes vers le
royaume du Choa, que leur vie aventureuse ait trouvé, sous ces climats
hostiles, chacune à sa façon, sa fin précoce, voilà qui donne un relief
particulier aux évocations dont ce livre est tissé. Une exploration de la vie
de Soleillet, infiniment moins connue que celle de Rimbaud (alors qu’une
situation inverse prévalait de leur vivant), constitue le fil d’Ariane qui
nous guide vers ces contrées éloignées à la fois dans l’espace et le temps.
Pour les deux trafiquants, l’Abyssinie fut un rêve, un rêve commercial,
obstiné, dévorant. C’est vers ce rêve « où filtraient les élans d’une
véritable passion géographique » que ce livre nous entraîne.
d’un lieu, toute la mythologie sur quoi se fonde notre désir de voyager. Ainsi
Tombouctou, Zanzibar, Vancouver, Valparaiso… C’est le nom d’Obock, celui d’une
ancienne colonie française devenue aujourd’hui port de la République de
Djibouti, qui est à l’origine de ce récit et du voyage que Jean-Jacques Salgon
entreprend en février?2016 pour, selon ses mots, aller « visiter ce qui
n’existe plus ». Que Rimbaud et l’explorateur nîmois Paul Soleillet s’y soient
un jour croisés, aient pu s’y entretenir de leurs projets commerciaux et des
périls encourus sur les pistes qui conduisaient leurs caravanes vers le
royaume du Choa, que leur vie aventureuse ait trouvé, sous ces climats
hostiles, chacune à sa façon, sa fin précoce, voilà qui donne un relief
particulier aux évocations dont ce livre est tissé. Une exploration de la vie
de Soleillet, infiniment moins connue que celle de Rimbaud (alors qu’une
situation inverse prévalait de leur vivant), constitue le fil d’Ariane qui
nous guide vers ces contrées éloignées à la fois dans l’espace et le temps.
Pour les deux trafiquants, l’Abyssinie fut un rêve, un rêve commercial,
obstiné, dévorant. C’est vers ce rêve « où filtraient les élans d’une
véritable passion géographique » que ce livre nous entraîne.
Commentaires des lecteurs
comparaison
Bonjour, vous avez parlé de la ville d'Obock sur quel critère peut-on comparer Tombouctou, Zanzibar et cette pauvre ville ?
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