La Mue du serpent, Littérature géorgienne
EAN13
9782846793544
Éditeur
Ginkgo
Date de publication
Langue
français

La Mue du serpent

Littérature géorgienne

Ginkgo

Indisponible

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« La Géorgie est emplie de forces mythiques, d’un esprit chevaleresque et
d’une aspiration à la modernité. Je viens d’apprendre tout cela du livre de ce
jeune écrivain. Les ornements de feu des anciennes légendes et épopées sont
tressés dans la trame romanesque. [...] Depuis le jour où je l’ai lu, mon
imagination est excitée par l’aube vermeille de Tbilissi, par ce monde des
caravanes et des bazars. Ce livre, qui n’appartient à aucune catégorie de la
littérature, illustre que dans notre monde moderne, où triomphent le
rationalisme et le scientisme, le mythe est toujours vivant. »
(Stefan Zweig)

La Mue du serpent a paru pour la première fois en Géorgie, en 1925-1926, en
revue puis en volume. Remarqué par un Stefan Zweig émerveillé, le roman paraît
en traduction allemande en 1928, avec une préface du célèbre auteur
autrichien.
Lors de la Première Guerre mondiale, Archibald Mekeche, peintre et
intellectuel détaché de ses racines, se retrouve en Iran comme correspondant
de guerre. Dans l’Orient mystérieux des bazars flamboyants et des caravanes
qui traversent éternellement les déserts de la Mésopotamie, il va découvrir
ses racines géorgiennes. Aux côtés de Vamekh, Géorgien fier et intrépide, et
de la belle Olga dont le destin tragique résonne comme celui de la Russie
elle-même, Archibald part en quête de son identité.
L’Orient s’offre à l’imagination de l’écrivain comme un univers opposé à tous
les systèmes politiques et économiques occidentaux, à l’individualisme, à la
désagrégation de l’homme européen. Il s’agit de deux visions différentes du
monde.
André Malraux, dans La Tentation de l’Occident, en parle ainsi: « L’une veut
apporter le monde à l’homme, l’autre propose l’homme en offrande du monde. »
Parfaite illustration de la pensée de Robakidzé, son contemporain.
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