- EAN13
- 9782753568082
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 16/09/2019
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
Autre version disponible
Recevoir un capital d’honneur par le sang, l’acquérir par son mérite et sa
vertu, le défendre au risque de sa vie : sous l’Ancien Régime, aucun sentiment
social n’est aussi enraciné et impérieux que l’honneur. Le « tout est perdu,
fors l’honneur » de François Ier inaugure le premier siècle de la modernité et
trouve son prolongement dans L’Esprit des lois, qui fait de l’honneur le
principe du gouvernement monarchique. La République elle-même n’a-t-elle pas
reconnu la puissance de ce sentiment en dotant chaque citoyen d’une dignité
inaliénable ? Que ce soit le bretteur invétéré ou le bourgeois vétilleux,
l’artisan ou le prince de l’Église, la communauté villageoise ou le parlement,
les individus et les corps se parent de leur honneur comme de leur ornement le
plus précieux. Tenu à l’université de Metz en novembre 2008, ce colloque a
permis de révéler l’honneur dans toute la diversité de ses manifestations et
de ses enjeux pour une histoire sociale, mais aussi politique, culturelle et
intellectuelle de l’Europe moderne. L’honneur constitue une clef pour pénétrer
dans la conscience collective et dans l’auto-représentation de l’ensemble des
différentes fractions de la société, mais aussi dans l’infinie diversité des
trajectoires individuelles.
vertu, le défendre au risque de sa vie : sous l’Ancien Régime, aucun sentiment
social n’est aussi enraciné et impérieux que l’honneur. Le « tout est perdu,
fors l’honneur » de François Ier inaugure le premier siècle de la modernité et
trouve son prolongement dans L’Esprit des lois, qui fait de l’honneur le
principe du gouvernement monarchique. La République elle-même n’a-t-elle pas
reconnu la puissance de ce sentiment en dotant chaque citoyen d’une dignité
inaliénable ? Que ce soit le bretteur invétéré ou le bourgeois vétilleux,
l’artisan ou le prince de l’Église, la communauté villageoise ou le parlement,
les individus et les corps se parent de leur honneur comme de leur ornement le
plus précieux. Tenu à l’université de Metz en novembre 2008, ce colloque a
permis de révéler l’honneur dans toute la diversité de ses manifestations et
de ses enjeux pour une histoire sociale, mais aussi politique, culturelle et
intellectuelle de l’Europe moderne. L’honneur constitue une clef pour pénétrer
dans la conscience collective et dans l’auto-représentation de l’ensemble des
différentes fractions de la société, mais aussi dans l’infinie diversité des
trajectoires individuelles.
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