- EAN13
- 9782707174628
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 07/06/2012
- Collection
- La Découverte Poche / Essais
- Langue
- français
La sale guerre
Le témoignage d'un ancien officier des forces spéciales de l'armée algérienne
Habib Souaïdia
La Découverte
La Découverte Poche / Essais
Autre version disponible
-
Papier - La Découverte 13,00
La " sale guerre " algérienne des années 1990 par un ancien parachutiste des
forces spéciales :ce témoignage exceptionnel, qui a connu un retentissement
considérable lors de sa première publication en 2001, demeure un document
historique sans équivalent.
Ancien parachutiste dans les forces spéciales de l'armée algérienne, Habib
Souaïdia apporte dans ce livre le premier témoignage, à visage découvert, d'un
officier ayant vécu au jour le jour la " sale guerre " qui a déchiré son pays
dans les années 1990. Il raconte ce qu'il a vu : la torture, les exécutions
sommaires, les manipulations, les assassinats de civils. Et, surtout, il lève
le voile sur l'un des tabous les mieux gardés du drame algérien : le
fonctionnement interne de l'armée. Il donne à voir le cynisme calculateur et
la folie sanguinaire de certains généraux, le bourrage de crâne de leurs
troupes, mais aussi le désespoir des soldats contraints à des actes barbares,
les ravages de la drogue et des purges internes... Loin de la désinformation
qui a trop souvent empêché l'opinion européenne de prendre conscience de la
dimension effrayante de cette " sale guerre ", ce témoignage exceptionnel, qui
a connu un retentissement considérable lors de sa première publication en
2001, demeure un document historique sans équivalent.
" Je m'appelle Habib Souaïdia. Je suis un ancien officier ayant appartenu aux
troupes spéciales de l'armée algérienne. Engagé volontaire, en 1989, dans les
rangs de l'Armée nationale populaire (ANP), j'étais loin de penser que
j'allais être un des témoins de la tragédie qui a frappé mon pays. J'ai vu des
collègues brûler vif un enfant de quinze ans. J'ai vu des soldats se déguiser
en terroristes et massacrer des civils. J'ai vu des colonels assassiner, de
sang-froid, de simples suspects. J'ai vu des officiers torturer, à mort, des
islamistes. J'ai vu trop de choses. Autant d'atteintes à la dignité humaine
que je ne saurais taire. Ce sont là des raisons suffisantes, j'en suis
convaincu, pour briser le mur du silence. "
forces spéciales :ce témoignage exceptionnel, qui a connu un retentissement
considérable lors de sa première publication en 2001, demeure un document
historique sans équivalent.
Ancien parachutiste dans les forces spéciales de l'armée algérienne, Habib
Souaïdia apporte dans ce livre le premier témoignage, à visage découvert, d'un
officier ayant vécu au jour le jour la " sale guerre " qui a déchiré son pays
dans les années 1990. Il raconte ce qu'il a vu : la torture, les exécutions
sommaires, les manipulations, les assassinats de civils. Et, surtout, il lève
le voile sur l'un des tabous les mieux gardés du drame algérien : le
fonctionnement interne de l'armée. Il donne à voir le cynisme calculateur et
la folie sanguinaire de certains généraux, le bourrage de crâne de leurs
troupes, mais aussi le désespoir des soldats contraints à des actes barbares,
les ravages de la drogue et des purges internes... Loin de la désinformation
qui a trop souvent empêché l'opinion européenne de prendre conscience de la
dimension effrayante de cette " sale guerre ", ce témoignage exceptionnel, qui
a connu un retentissement considérable lors de sa première publication en
2001, demeure un document historique sans équivalent.
" Je m'appelle Habib Souaïdia. Je suis un ancien officier ayant appartenu aux
troupes spéciales de l'armée algérienne. Engagé volontaire, en 1989, dans les
rangs de l'Armée nationale populaire (ANP), j'étais loin de penser que
j'allais être un des témoins de la tragédie qui a frappé mon pays. J'ai vu des
collègues brûler vif un enfant de quinze ans. J'ai vu des soldats se déguiser
en terroristes et massacrer des civils. J'ai vu des colonels assassiner, de
sang-froid, de simples suspects. J'ai vu des officiers torturer, à mort, des
islamistes. J'ai vu trop de choses. Autant d'atteintes à la dignité humaine
que je ne saurais taire. Ce sont là des raisons suffisantes, j'en suis
convaincu, pour briser le mur du silence. "
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