- EAN13
- 9782373611496
- Éditeur
- Editions Matériologiques
- Date de publication
- 02/11/2018
- Langue
- français
Le cabinet médical de Diderot
La part de la médecine dans l'élaboration d'une philosophie matérialiste
Gilles Barroux
Editions Matériologiques
Autre version disponible
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Papier - MATERIOLOGIQUES 26,00
Encyclopédiste, philosophe, romancier et auteur de théâtre, critique d’art,
libertin ou encore révolutionnaire, Denis Diderot a été évoqué sous de
multiples facettes. Mais existe-t-il un Diderot « médecin »??
Que Diderot ait écrit sur la médecine n’est un secret pour aucun lecteur
attentif de son œuvre. Depuis la traduction du Dictionnaire universel de
médecine de Robert James, dans les années 1746 à 1748, jusqu’à la parution du
Rêve de D’Alembert, en 1769, la pensée du philosophe s’enrichit au contact de
l’univers scientifique et médical de son temps, sur lequel il porte une
attention soutenue, éveillant en lui une curiosité toujours insatisfaite.
Si Diderot n’a jamais songé à devenir médecin, son œuvre, à travers des
figures imaginaires et réelles, à l’exemple du médecin Théophile de Bordeu,
donne progressivement vie à un véritable « cabinet médical » au sein duquel
Diderot confronte autant qu’il expérimente les effets des observations et des
expériences médicales et physiologiques de son époque.
En empruntant à la médecine des concepts, en reprenant les conjectures issues
des nombreuses observations et expériences rapportées dans les journaux de
médecine, Diderot esquisse une anthropologie matérialiste?: les sources de la
santé physique comme morale de l’Homme se logent au sein même de la matière,
matière sensible, matière vivante. C’est ainsi que son « cabinet médical »
participe à l’élaboration d’une philosophie matérialiste.
libertin ou encore révolutionnaire, Denis Diderot a été évoqué sous de
multiples facettes. Mais existe-t-il un Diderot « médecin »??
Que Diderot ait écrit sur la médecine n’est un secret pour aucun lecteur
attentif de son œuvre. Depuis la traduction du Dictionnaire universel de
médecine de Robert James, dans les années 1746 à 1748, jusqu’à la parution du
Rêve de D’Alembert, en 1769, la pensée du philosophe s’enrichit au contact de
l’univers scientifique et médical de son temps, sur lequel il porte une
attention soutenue, éveillant en lui une curiosité toujours insatisfaite.
Si Diderot n’a jamais songé à devenir médecin, son œuvre, à travers des
figures imaginaires et réelles, à l’exemple du médecin Théophile de Bordeu,
donne progressivement vie à un véritable « cabinet médical » au sein duquel
Diderot confronte autant qu’il expérimente les effets des observations et des
expériences médicales et physiologiques de son époque.
En empruntant à la médecine des concepts, en reprenant les conjectures issues
des nombreuses observations et expériences rapportées dans les journaux de
médecine, Diderot esquisse une anthropologie matérialiste?: les sources de la
santé physique comme morale de l’Homme se logent au sein même de la matière,
matière sensible, matière vivante. C’est ainsi que son « cabinet médical »
participe à l’élaboration d’une philosophie matérialiste.
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