- EAN13
- 9782296375802
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 1998
- Langue
- français
Vieillir et mourir au XVIIIe siècle
Longévité et vie sociale à Haveluy
Guy Tassin
Éditions L'Harmattan
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 27,50
Longtemps, les familles ont connu de nombreux décès précoces. Quand enfin
meurent moins de jeunes, la vie change. C'est parce que la mort est moins
insistante dans sa tyrannie que l'on peut mettre moins d'enfants au monde.
Quand la durée de la vie augmente, le regard sur l'âge peut aussi changer. Le
souci de la santé est plus marqué, le désarroi devant la mort de l'autre mieux
exprimé. La meilleure longévité, en particulier des femmes, fait subsister
plus de vieux couples. Le vieillard est ainsi moins souvent isolé et la vie
conjugale, carrière au plus long cours, y gagne en complicité. L'amour colore
le deuil.
meurent moins de jeunes, la vie change. C'est parce que la mort est moins
insistante dans sa tyrannie que l'on peut mettre moins d'enfants au monde.
Quand la durée de la vie augmente, le regard sur l'âge peut aussi changer. Le
souci de la santé est plus marqué, le désarroi devant la mort de l'autre mieux
exprimé. La meilleure longévité, en particulier des femmes, fait subsister
plus de vieux couples. Le vieillard est ainsi moins souvent isolé et la vie
conjugale, carrière au plus long cours, y gagne en complicité. L'amour colore
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