La mort est rouge
EAN13
9782072774683
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Gallimard)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français

La mort est rouge

FeniXX réédition numérique (Gallimard)

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Explosion démographique… Les cités grouillent. Pour ne pas mourir par
étouffement, Marianne interrompt ses études en Sorbonne, devient institutrice
dans un coin de province où l’homme n’a pas encore tué la nature. Là, elle est
reine en son royaume. Elle a du goût pour sa tâche, est à l’aise au milieu des
champs, apprivoise un rat. Le docteur d’une commune voisine s’attache à la
jeune fille. Il reste néanmoins solidaire de sa femme qui, des années plus
tôt, a perdu la raison, dans un camp de « nuit et brouillard ». Marianne, sans
se poser de questions, sans trop en poser, se donne joyeusement à son
compagnon du soir. Tout est pour le mieux jusqu’au jour où Catherine, la plus
grande élève, commet une erreur, qu’elle regrette vite, qui pourrait ne pas
être grave si on lui venait en aide. Mais dans un monde où l’individu ne
compte pas, où elle ne peut que subir la loi aveugle de l’espèce — tous les
trois dixièmes de seconde un enfant naît sur la terre — cette erreur tourne au
drame. Marianne, bouleversée, a soudain envie de se battre. La bêtise est un
bulldozer. Il faut se battre contre les bulldozers. Quand on a vingt-deux ans,
du sang dans les veines, il n’y a pas d’autre choix. La mort est rouge pour
ceux qui n’acceptent pas. Elle le sera demain pour le dernier oiseau, le
dernier rat des champs. Pourtant, il faut être heureux. Si dans ce livre, les
bras en croix sont le symbole des victimes, ils sont aussi les bras vivants
qui s’ouvrent avec enthousiasme pour accueillir les êtres et les choses que
nous avons élus.
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