La Cour des mirages

Benjamin Dierstein

Les Arènes

  • Conseillé par (Librairie M'Lire)
    22 avril 2022

    Verhaggen et Prigent sont deux flics aux vies naufragées. Ils se détestent mais vont devoir faire face au pire, au delà de l'imagination et du dégoût.
    Un polar impressionnant qui vous mènera au bord du néant.

    Sébastien


  • Conseillé par (Au moulin des Lettres)
    11 février 2022

    Un polar intense et rythmé

    Amateur, amatrice de pavé, de polar et de politique, ce gros (non, très gros) roman policier de l'auteur français Benjamin Dierstein vous emmènera dans des contrées que nous ne parcourons jamais, nous autres, si ce n'est de façon livresque : celles de la grande criminalité habillée en costard de marque et Rolex au poignet mais trempant son âme ou le peu qu'il en reste dans les eaux marécageuses les plus glauques.
    Prostitution de luxe, fraude fiscale à gogo et pédocriminalité constituent le fonds du tableau dans lequel va évoluer la Brigade Criminelle parisienne constituée par une brochette de flics qui ne se veulent pas du bien, ce qui va pimenter un peu plus le récit...
    Un roman très bien charpenté et une écriture habile qui entraînera le lecteur jusqu'au bout de l'enfer...
    (Ames sensibles s'abstenir).


  • Conseillé par (Librairie L'Armitière)
    18 janvier 2022

    S'il fallait inventer une nouvelle nuance de noir en Polar, je l'appellerais "Noir Dierstein".

    S'il fallait inventer une nouvelle nuance de noir en Polar, je l'appellerais "Noir Dierstein". 

    Corsé à souhait, "La cour des mirages" est un roman qui m'a mise K.O debout tant le sujet traité est brûlant, l'écriture explosive, les personnages percutants (dans tous les sens du terme) et l'histoire d'une noirceur abyssale. 

    Benjamin Dierstein prend le lecteur par surprise : si celui-ci croyait s'en tirer avec une banale histoire de meurtre doublé d'un suicide sur fond policito-social, il se trompe lourdement et n'est pas prêt de revenir du voyage.

    Roman sans concessions, "La cour des mirages" fait plonger le lecteur au plus profond de la noirceur humaine. Et si par mégarde nous tentions de reprendre notre souffle, Dierstein nous envoie un direct du gauche histoire que l'on comprenne bien que nous n'allions pas nous en tirer à bon compte; à l'image de ses personnages Pringent et Verhaeghen que l'on n'oubliera pas de sitôt.

    Une lecture brute, brutale, sans répit, dont on ressort lessivé, révolté, percuté et même chamboulé. Lorsqu'un polar vous fait ressentir cela, vous ne pouvez passer à côté, quitte à y laisser un peu de vous. 

    A noter que bien que faisant suite à "La sirène qui fume", la Cour des mirages se lit très bien à part.