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Le , Librairie Les Oiseaux de nuit

On a parlé, chacun à son tour, entre la poire et le fromage de :
Slade House de David Mitchell, éditions de l’Olivier.
« Mais que se passe-t-il vraiment à l'intérieur de Slade House ? Pour ceux qui le découvrent, il est déjà trop tard... Slade House est une histoire de maison hantée comme seul pouvait la réinventer David Mitchell : pastiche, humour, et terreur se mélangent et raviront les aficionados de l'horreur comme les lecteurs les plus prudents. »

L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono, éditions Gallimard.
« En Provence, dans une région aride et sauvage, un berger solitaire plante des milliers d'arbres. Au fil des ans, les collines autrefois nues reverdissent et les villages désertés reprennent vie. Voici l'histoire d'Elzéard Bouffier, le silencieux, l'obstiné, celui qui réconcilie l'homme et la nature. »

L’arbre de John Fowles, éditions Des deux terres.
« Dans ce petit livre autour de son enfance et de son travail, John Fowles explique l'impact de la nature sur sa vie. »

La ligne de nage de Julie Otsuka, éditions Gallimard.
« Alice, trouve un grand réconfort dans sa ligne de nage. Et puis un jour, une fissure apparaît au fond, dans le grand bain, en préfigurant d'autres, celles de son cerveau. Alice oublie chaque jour un peu plus. »

Journal de nage de Chantal Thomas, éditions Seuil.
« Il existe depuis toujours des Journaux de voyage, de rêve, de deuil, mais pas de nage. Pourtant, quoi de plus fragile et puissant, éphémère et total, sensuel et inspirant que le plaisir du bain ? »

J’ai fermé mes maisons de Marianne Catzaras, éditions Bruno Doucey.
« Marianne Catzaras n'a pas besoin de nommer les pays, les lieux, les êtres, les alphabets ou les époques, pour que l'on sente ce qui vit en elle, comme l'eau sommeille sous les pierres. »

Mississippi solo de Eddy L.Harris, éditions Liana Lévi.
« Nous sommes dans les années 1980 et Eddy, qui a 30 ans, décide de répondre à l'appel de l'Old Man River, de suivre en canoé le parcours fascinant du Mississippi pour sonder le cœur de l'Amérique et le sien, tout en prenant la mesure du racisme, lui qui ne s'est jamais vraiment vécu comme Noir. »

Lecture à voix haute d’un passage du Cid de Corneille et d’un extrait proclamé en allemand du poème La Lorelei d’Heinrich Heine.
« Ich weib nicht, was soll es bedeuten, dab ich so traurig bin ; Ein Märchen aus alten Zeiten, das kommt mir nicht aus dem Sinn. Die luft ist kühl, und es dunkelt, Und ruhig fliebt der Rhein, Der Gipfel des Berges funkelt Im Abensonnenschein. Die schönste jungfrau sitzet Dort oben wunderbar, Ihr goldenes Geschmeide blitzet… »

Du bon usage de la lenteur de Pierre Sansot, éditions Payot.
« Une certaine forme de sagesse se reconnaît à la volonté de ne pas brusquer la durée, de ne pas se laisser bousculer par elle, pour augmenter notre capacité à accueillir l'événement. Nous avons nommé lenteur cette disponibilité de l'individu. Elle exige que nous donnions au temps toutes ses chances et laissions respirer notre âme à travers la flânerie l'écriture, l'écoute et le repos. »

Chouette de Claire Oshetsky, éditions Buchet-Chastel.
« Ma vocation, en tant que mère, sera de t'apprendre à être toi-même - et de respecter la vie sauvage en toi, enfant-chouette -, au lieu de te modeler à ma convenance ou à la convenance de ton père. »

Un chien à ma table de Claudie Hunzinger, éditions Grasset.
« C'est un roman dont Yes, une jeune chienne, est le personnage principal. Un soir, celle-ci, traînant une sale histoire avec sa chaîne brisée, surgit à la porte d'un vieux couple. A partir de là, le destin de Yes va tenir à lui seul la narration. D'où vient-elle, qu'a-t-elle vécu ? Est-on à sa poursuite ? La chienne se révèlera la gardienne de ce qui caractérise l'humain. »

Renata n’importe quoi de Catherine Guérard, éditions du Chemin de fer.
« Comment refuser l'aliénation qui nous est imposée sans apparaître soi-même comme un aliéné dans le regard des autres ? « C’est renversant ». Être libre un point c’est tout. »

Flush de Virginia Woolf, éditions Le bruit du temps.
« Elle avait le don de la parole. Il en était privé. Elle était une femme ; il était un chien. Etroitement liés, à jamais distincts, ils restaient là à s'observer. "Une biographie fictive emplie de tendresse, qui reflète avec finesse la relation touchante de Miss Barrett et de Flush, son jeune cocker. »

Le cheval de Claude Simon, éditions Du Chemin de fer.
« Publié dans Les lettres nouvelles, en février et mars 1958, et jamais réédité depuis, Le cheval est le premier jalon de l'histoire du cavalier-brigadier rescapé des Flandres durant la débâcle de quarante que Claude Simon n'a eu de cesse ensuite de recomposer, à commencer par La route des Flandres, qui paraît deux ans plus tard. Un pur cristal taillé, facetté avec art.»

Partout le feu d’Hélène Laurain, éditions Verdier.
« Hélène Laurain, née à Metz en 1988, nous immerge au coeur incandescent des activismes contemporains. »

Chaque chose à sa place d’Oliver Sacks, éditions Bourgois.
« Le syndrome de Gilles de la Tourette est-il héréditaire ? Qu'est-ce que la clupéophilie ? Comment appréhender les expériences de mort imminente ? Autant de questions abordées par Oliver Sacks dans Chaque chose à sa place. C'est toujours avec le même précieux mélange d'érudition, de sensibilité et d'humour qu'il dépeint, explique ou théorise. »

Près de la mer d’Abdulrazak Gurnah, éditions Denoël.
« On ose à peine respirer en lisant ce livre, de peur de briser la magie. » The Times.

Puis une belle surprise faite par Marc Roger, nous avons droit à des bonus de lecture à voix haute, deux textes, deux extraits : Racleurs d’Océans d’Anita Conti, écrit en 1952 éditions Payot, il n’a pas pris une ride. Noirmoutier, notes de voyage d’Octave Mirbeau, éditions Séquences.
Pour information, Marc Roger, lecteur public, prépare un voyage de 5000 kilomètres à pied et à voix haute de Bray-Dunes à Hendaye du 21 janvier 2023 au 16 décembre 2023. https://lavoiedeslivres.com/