Latrines & decorum
Les derniers jours de Turadum, ville des sots, ville des poules, treizième et dernière cité étrusque... et de son jeune roi chevrotant, Larth le loup.
Sens de l'artifice et du détail antique obligent, le dépaysement historique offert par ce péplum détraqué - aussi Fellinien que hollywoodien que Monty Pythonesque - est saisissant. Cette fresque décadente - restaurée par l'humour, le goût de l'absurde, la plume fastueuse de Mika Biermann - se joue de tout.
Quelle authentique et heureuse découverte !
The Atwood Show
Featuring Elvis Presley & The Other Sexbots
Une comédie des erreurs hormonales débridée par l'imagination et le rythme.
Les idées sémillantes et le savoir-faire septuagénaire de la grande romancière canadienne.
La Fourmi rouge, coup de coeur du Merle moqueur
Drôle, déjantée, attachante, étrange...
Voici quelques mots pour décrire Vania.
Un livre qui se dévore !
Ou le philosophe autodidacte.
"Tu m'as demandé, frère au coeur pur (...) de te révéler ce que je pourrais des secrets de la philosophie orientale communiqués par le Cheikh, le principale des philosophes, Abou Ali Ben Sina, Avicenne."
La traduction centenaire et somptueuse d'un conte théologique et savant bientôt millénaire composé par Abu Bakr Ibn Tufayl (1105-1185), médecin, conseiller politique du calife et protecteur d'Averroès.
Un chef-d'œuvre entêtant
C'est beau.
C'est fin.
C'est dense.
C'est un kaléidoscope de personnages incroyables et notamment le plus important d'entre tous : la ville d'Alexandrie elle-même.
C'est fort.
C'est trouble.
C'est entêtant.
Bref, si la notion fait encore sens, c'est un chef-d’œuvre.
C'est pour cela qu'au Merle moqueur, on le recommande encore et encore.