Le pouvoir tolère-t-il vraiment le rire ?
Le truculent Guillaume Meurice fait revivre Triboulet, le bouffon du roi au XVIe siècle, et nous fait partager les facéties de ce comique hors pair qui fit pourtant la blague de trop. Et si l’on en sait peu sur le personnage dont il
n’existe que de rares témoignages dans l’Histoire, la question, elle, demeure à travers les âges : le pouvoir tolère-t-il vraiment le rire ?
Au-delà du texte drôle et formidablement écrit, c’est bien de liberté de parole et de tolérance dont il est ici question.
Le récit de Constance Joly est un hommage à son père, une très belle déclaration d’amour, un beau livre sur l’enfance et les souvenirs.
Sur une époque aussi. Dans les années 1970, alors que Constance est encore une enfant, Jacques, époux et père aimant, décide pourtant un jour de quitter sa famille pour vivre enfin librement sa vie. Jusqu'à cette terrible maladie, apparue au début des années 80, qui l'emportera une décennie plus tard.
Le centre ville Perret, le skatepark et la plage, la catène multicolore au bout de la rue de Paris, les hautes cheminées EDF qui dominent la ville et le port... pas de doute, nous sommes au Havre. Il est plus rare d'y retrouver Michel Houellebecq et quelques vampires près de la place Danton. C'est pourtant le parti pris de Julien Moraux, qui, avec un don certain de la formule et de la répartie, concrétise ce que l'on appelle "une plaie vivante". Il emmène assez loin le lecteur mais retombe sur ses pieds. Qu'il se rassure, il trouvera un bon moyen pour écrire un autre roman.
Quel superbe roman, à la fois touchant, drôle et plein de poésie !
Quel superbe roman, à la fois touchant, drôle et plein de poésie ! Mathias Malzieu est formidable quand il raconte l’histoire de son père qui a neuf ans en juin 44. L’enfant vient de perdre sa mère et, pendant l’Occupation, il est envoyé dans une ferme de Lorraine chez sa grand-mère qui paraît « une très vieille pomme ». On croise une cigogne qu’il nomme Marlène Dietrich, un hérisson du nom de Jean Gabin, « un coq taré qui chante pour engueuler le soleil quand il tarde à se lever », une fée dont il tombe amoureux… Un monde où le merveilleux de l’enfance côtoie la difficile réalité de l’époque.
Quel superbe roman, à la fois touchant, drôle et plein de poésie !
Quel superbe roman, à la fois touchant, drôle et plein de poésie ! Mathias Malzieu est formidable quand il raconte l’histoire de son père qui a neuf ans en juin 44. L’enfant vient de perdre sa mère et, pendant l’Occupation, il est envoyé dans une ferme de Lorraine chez sa grand-mère qui paraît « une très vieille pomme ». On croise une cigogne qu’il nomme Marlène Dietrich, un hérisson du nom de Jean Gabin, « un coq taré qui chante pour engueuler le soleil quand il tarde à se lever », une fée dont il tombe amoureux… Un monde où le merveilleux de l’enfance côtoie la difficile réalité de l’époque.