Angéline M.

Conseillé par (Fontaine Sèvres)
13 octobre 2012

Les ombres du passé

Au coeur de l'hiver parisien, Pierre Meilhac aperçoit dans la rue une connaissance.
Cette femme, Marge Finaly, il ne l'a pas vu depuis 15 ans...Rencontrée dans un café, elle l'introduit très vite dans son cercle d'amis loufoques et l'invite régulièrement dans sa maison des bords de Marne héritée de ses parents.
Autour du personnage féminin et sensuel de Marge gravite une foule de personnages intrigants, d'éléments mystérieux et surtout, se cristallise autour d'elle la montée en puissance d'un danger qui grandit de page en page.
Peu à peu, les pièces du puzzle se mettent en place et on comprend alors pourquoi Marge a choisi précisément Pierre et pas un autre pour partager ces quelques mois avec elle.
Un roman captivant, sensible et nostalgique.

22,90
Conseillé par (Fontaine Sèvres)
18 septembre 2012

Ame noire pour lame blanche

Olivier Passan, commissaire de police obsédé par le Japon, à l'âme torturée et noire est mariée à Naïko, japonnaise occidentalisée qui a renié tout ce qui la reliait aux coutumes ancestrales de son pays.
Passan est sur la corde raide, applique une justice qui lui est propre mais va être confronté au pire lorsqu'un tueur en série s'en prend aux femmes enceintes et à leur foetus. Mais même lorsque "L'Accoucheur", le tueur fou, est stoppé dans sa course folle, quelqu'un continue de semer la peur et les actes horribles se multiplient au sein même de sa maison.
Pour Passan et Naïko, c'est le début d'une course contre le passé....
Qui a pris la relève?

Conseillé par (Fontaine Sèvres)
17 septembre 2012

A contretemps

Ce livre s'adresse à tous les amateurs de littérature, aux dévoreurs de lettres et pose la question de la place qu'occupent les textes qui traversent nos vies. A travers les personnages de Hugo, étudiant un peu perdu et idéaliste et de son logeur, l'énigmatique Jean, on assiste à la rencontre entre deux hommes où l'on devine une reconnaissance mutuelle qui se dévoile au fil des pages, un lien quasi filial noué par un même amour de la littérature. Derrière cette jolie histoire on apprécie également la verve avec laquelle l'auteur décrit un milieu éditorial cynique et volontiers destructeur face à l'argent.

Les Éditions du Sonneur

Conseillé par (Fontaine Sèvres)
17 septembre 2012

La jeune femme au luth

Fait inhabituel, le héros de ce livre n'est pas un être de chair auquel on s'attacherait et prêterait les sentiments les plus divers mais un tableau, La jeune fille au luth, de Vermeer. C'est donc l'histoire du vol de ce tableau, orchestré par l'IRA qui nous est racontée ici à travers le journal de Patricia Dolan, prise malgré elle dans la tourmente d'un acte politique. Américaine d'origine irlandaise, vulnérable après une rupture, elle se laisse séduire par un cousin éloigné qui en réalité avait tout planifié pour la faire tomber dans ses bras et dans son piège machiavélique. Au fil des pages, Patricia nous révèle de quelle manière elle s'est laissée piégée, comment la peinture flamande a changé sa vie. Un huis clos très agréable à lire mêlant histoire de l'art, complot politique et au dénouement tout à fait inattendu.

Conseillé par (Fontaine Sèvres)
17 septembre 2012

La solitude des nombres premiers

Il est ici question d'Alice et de Mattia, au milieu des années 80, chacun de leur côté dans deux récits parallèles, subissant la méchanceté que peuvent avoir les enfants entre eux. Tandis qu'elle subit un grave accident qui va l'handicaper et la démarquer à jamais du reste du monde, Mattia élimine lui une part de lui même... On les retrouve plus tard, à l'adolescence lorsqu'ils se croisent enfin et cette rencontre est une évidence, ils se reconnaissent d'emblée sans jamais se le dire, les mots sont superflus ; ne reste que la présence de l'autre, un peu rassurante mais jamais suffisante. "Les autres furent les premiers à remarquer ce qu'Alice et Mattia ne comprirent qu'au bout de nombreuses années. Ils pénétrèrent dans la pièce main dans la main. Ils ne souriaient pas, leurs regards suivaient des trajectoires différentes, mais on aurait dit que leurs corps coulaient l'un dans l'autre à travers leurs bras et leurs doigts joints." On les retrouve ensuite à l'entrée à l'âge adulte, toujours par alternance, Alice mariée mais toujours en proie à l'impossibilité de communiquer sur un quelconque désir et Mattia incapable d'envisager la vie autrement que de manière mathématique. Côte à côte mais jamais ensemble, pourront-ils faire route commune un jour ? « La solitude des nombres premiers » est un roman que l'on dévore, un de ces romans que l'on ne voudrait pas refermer pour continuer à faire un bout de chemin avec des personnages auxquels on s'est attaché. Grâce à une écriture incisive, sans fioriture, presque clinique on est happé par l'étrangeté des personnages et l'on reste troublé par le voile de mystère qui enveloppe certains destins voués à rester solitaires.