Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
20 juillet 2015

Barcelone, Gaudi, policier

MAGISTRAL !

Pour le premier roman policier de l’auteur, celui-ci entre directement dans la cour des grands.

Ce polar est mené de bout en bout fort intelligemment, on ne lâche pas un tel livre si bien écrit.

Tous les ingrédients sont là : pressions politiques, énigmes maçonniques, moeurs dissolues et presse à sensation, sans oublier une touche d’humour avec les tee-shirts de la sous-inspectrice, la futur ex-femme de Milo qui ne cesse de le harceler au téléphone, et la douleur non cicatrisé du héros.

Un roman riche avec pour toile de fond la ville de Barcelone (et un peu la Barcelonetta) et l’oeuvre incontournable du génie incompris de son temps, Gaudi.

L’auteur dresse un portrait d’une ville devenue une sorte de Disneyland autour des oeuvres de l’architecte. Ce qu’on ne pourrait lui reprocher. On sent tout de même un faible pour la Sagrada Familia, si bien décrite.

Avec les inspecteurs, on parcours les rues de la ville de fond en comble, des quartiers le plus chics aux quartiers touristiques. (Manque peut-être le Barrio Gotico, mais il n’est pas praticable en voiture).

LE roman policier de l’été.

L’image que je retiendrai :

Celle de la cellule d’enfermement des victimes, dessinée par Gaudi, et reproduite à l’identique.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/10/le-bourreau-de-gaudi-aro-sainz-de-la-maza

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9 juillet 2015

amour, viol

Encore un roman sur le 11 Septembre, me direz-vous ? C’était ce que je craignais également lorsque mon club de lecture a proposé ce titre.

Mais ce roman va plus loin que la simple narration du Jour J.

Je me suis sentie proche des deux personnages, de leurs questionnements, mais aussi de leur quotidien.

J’ai suivi la lente descente de Natasha dans la dépression, faisant tout pour cacher son mal-être, mais ne pouvant tromper ceux qui l’aiment.

Dans ces pages, les hommes apparaissent brutaux, ne sachant pas se contrôler lorsqu’ils sont en colère. Mais certains sont également à l’écoute et tentent de faire de leur mieux.

Les femmes, elles, cachent des secrets, petits ou grands, qui les dévorent parfois.

Un roman plus psychologique qu’il n’y paraît, tout en finesse.

L’image que je retiendrai :

Celle de Michael tentant par tous les moyens de rentrer de New York à Memphis par le train.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/08/avant-et-apres-la-chute-richard-bausch

Gunnar Staalesen

Gaïa Éditions

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9 juillet 2015

Norvège, policier

J’ai plongé avec délice dans cette enquête norvégienne au côté de Varg Veum, un privé que je ne connaissais pas, au demeurant fort sympathique.

Dans cette intrigue, l‘auteur reprend des thèmes chers à son coeur : l’effondrement du rêve social-démocrate, les désillusions du mariage, l’enfance et ses conséquences.

L’enquête avance grâce aux entretiens que le privé a avec les différents protagonistes. Des discussions intenses dans lesquelles chaque détail est important. Heureusement, les descriptions de la nature permettent au lecteur de reprendre une bouffée d’air entre deux interviews.

Pas de meurtres violents dans ces pages, une bonne enquête intellectuelle.

L’image que je reteindrai :

Celle de la maison dans laquelle habitaient tous les protagonistes en 1979, sorte de communauté socialiste autoproclamée.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/06/face-a-face-gunnar-staalesen

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9 juillet 2015

Angleterre, magie, oiseaux

Vous vous souvenez du roman "Le Treizième conte" ? Je l’avais adoré, et l’auteur revient avec un nouveau roman envoutant.

C’est l’histoire de William, un entrepreneur audacieux en pleine Angleterre Victorienne et qui ouvre le premier Grand Magasin de Pompes Funèbres.

Mais les freux (comprenez les corbeaux) ne sont jamais loin. Sa fille aime les dessiner et ils se manifestent parfois dans la vie de William.

Pourtant, l’homme en noir n’est jamais loin. Qui est-il ? William a du mal à percer sa véritable identité.

Un roman sur la mort, le noir et les corbeaux, et pourtant plein de vie et de mystères.

J’adore cette auteure !

L’image que je retiendrai :

Celle du Grand Magasin de William avec une verrière sur le toit pour ses couturières, et qui peut s’ouvrir quand il fait chaud.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/04/lhomme-au-manteau-noir-diane-setterfield

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30 juin 2015

western

Ma libraire l’a adoré, des blogueurs ont été élogieux (Keisha, Cathulu, Jérôme, Yueyin), mais il m’est tombé des mains (Yv n’a pas aimé non plu).

Je suis restée accrochée jusqu’à la page 140, espérant qu’il se passerai quelque chose, enfin. Mais les descriptions sont longues, les personnages nombreux, et le décor change peu.

Je n’ai pas réussi à m’intéresser à la destinée de chacun. Chaque fois que je refermai ce roman, je n’avais pas particulièrement envie de l’ouvrir de nouveau.

Tant pis !

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/30/faillir-etre-flingue-celine-minard