Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

roman

Le Livre de poche

5,20
Conseillé par
26 août 2015

1914-1918, guerre

Après nombres d’essais infructueux, je dois avouer que Laurent Gaudé n’est pas mon écrivain préféré. Mais il s’agit ici d’un texte court, qui sait.

Avec ce roman, je fus heureusement surprise. Pour une fois, ses phrases avec trop de mots (c’est ce que je lui reproche) sont au service de ce texte fort qui nous emmène dans les tranchées de 14-18, vous savez, la Boucherie.

L’auteur propulse littéralement son lecteur au coeur de la Grande Guerre, mais aussi à l’Arrière où personne ne veut rien entendre.

Une immersion dans le bruit, la fureur et la folie des hommes.

L’image que je retiendrai :

Celle de ces hommes devenus fous à force de bruits, de cris, de mort, de saleté et de crasse, d’absurdité, aussi.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/06/cris-laurent-gaude

Conseillé par
17 août 2015

policier, Barcelone

Ce roman est très riche qui aborde les massacres de Sabra et Chatilla, les Lebensborns ainsi que le vol des enfants nouveau-nés sous Franco.

Le personnage principal nous entraîne dans Barcelone et ses bars à tapas (prenez des notes, il y a des bonnes adresses), mais aussi à Madrid, plus rapidement. Un bémol, à ce propos, si vous voulez suivre absolument le héros, il va vous falloir un plan de la ville…..

J’en ai appris plus sur la différence entre canonisation et béatification.

Un roman intéressant sur la ville de Barcelone plus que pour l’aspect policier.

L’image que je retiendrai :

Celle de la plage de la Barcelonetta qui a ses adeptes, même en plein mois de janvier.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/05/lhiver-des-enfants-voles-maurice-gouiran

roman

Le Livre de poche

7,90
Conseillé par
17 août 2015

télévision

Plutôt lapidaire comme résumé, vous ne trouvez pas ?

Pour vous en dire plus, il est question dans ce roman de cette chère Amélie cuvée 2007 d’un jeu télévisé. Mais un jeu télévisé qui se déroule dans un camp de concentration recréé pour l’occasion, avec des kapos et des déportés.

Seuls les kapoks ont des prénoms, les détenus ne sont que des matricules. Seule Pannonique, jeune fille médiatique, va affirmer son prénom pendant l’émission. Mais elle aura tout de même du mal à gérer la relation avec le kapo Zdena qui s’est prise d’amitié pour elle.

Bien sûr, les audiences grimpent en flèche à chaque nouvel épisode.

Une fable intéressante sur les frontières du bien et du mal, mais aussi la gestion du mensonge.

L’image que je retiendrai :

Celle du fameux acide mis dans les cocktail Molotov en fin de partie.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/04/acide-sulfurique-amelie-nothomb

9,70
Conseillé par
17 août 2015

amitié, féminisme

Si j’ai eu un peu de mal au début avec ce roman, j’avoue que j’ai quitté à regret le quatuor. En effet, le récit commence lorsque les 4 filles emménagent dans leur chambre universitaire de première année. Et la première partie du roman nous décrit ce qui s’est passé pendant cette année, et un peu, par petites touches, les années suivantes. Rien de bien passionnant, des histoires de filles.

Puis, la seconde partie démarre enfin, et je me suis sentie à l’aise dans le roman.

Il est question d’amitié, mais aussi, énormément, de féminisme. L’auteure nous rappelle que c’est un combat de chaque jour.

Si j’ai moins aimé cette lecture que celle de « Maine », j’ai passé tout de même une seconde partie de roman fort agréable.

L’image que je retiendrai :

Celle des étudiantes des Smith grossissant toutes à cause d’une cafétéria proposant des plats trop riches.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/03/les-debutantes-j-courtney-sullivan

Conseillé par
17 août 2015

suspens

Ces pages ne respirent la joie de vivre, loin de là. L’auteur nous emmène dans une lande battue par les vents, polluée par le vapocraqueur qui rythme les journées, sans espoir de travail.

Roman choral, les premiers chapitres sont arides, il m’a été difficile d’entrer dans la petite musique de l’auteur. Puis l’histoire prend forme et les liens entre les personnages apparaissent.

C’est triste, noir, d’autant plus qu’une certaine réalité se cache derrière.

Seule poche d’espoir, la présence des phoques que d’aucuns aperçoivent parfois. Mais est-ce une bonne nouvelle, finalement ?

L’image que je retiendrai :

Celle de Michel se passionnant pour les super-tankers entrant et sortant devant ses yeux.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/02/le-chemin-sarretera-la-pascal-dessaint/