Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
18 octobre 2015

totalitarisme

Bienvenue en Abistan, ce pays qui a inventé une langue avec des mots de 2 syllabes maximum. Une langue qui emmène les hommes au combat dès la seconde leçon à l’armée.

Un pays qui maintient son peuple dans des banlieues sans contact les une avec les autres ; qui fait courir le bruit que les V lisent vos pensées.

Pourtant, Ati, simple mortel en sanatorium va se poser des questions sur son pays et découvrir, petit à petit, l’envers du décor. Même si il se refuse à croire qu’un autre monde est possible, certains pans du voile vont se lever devant lui.

Ati n’est pas un grand philosophe, c’est un simple quidam comme vous et moi, c’est ce que j’ai aimé dans ce personnage. Il découvre un autre visage de son pays comme un enfant découvre un pays étranger : de façon circonspect et pas toujours critique.

Ati n’a pas l’âme frondeuse, il veut seulement découvrir pour le plaisir de la découverte. Il n’est donc pas un élément véritablement subversif, mais sera au contraire utilisé dans une machination politique.

Pas de grandes dénonciations du totalitarisme religieux chez Boualem Sansaal, l’auteur est plus fin que cela qui donne à lire une atmosphère et une oppression. Pas de descriptions de lapidation dans le Stade, juste des allusions, car le lecteur sait à quoi cela fait référence.

J’avais découvert l’auteur avec « Le village de l’allemand » que j’avais beaucoup aimé. L’auteur choisi ici encore un sujet difficile, confirmant ainsi tout le bien que je pense de lui.

L’image que je reteindrai :

Celle du mot que personne n’arrive à prononcer et qui est une menace diffuse : Democ, Dimoc…. allez savoir !

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/10/14/2084-la-fin-du-monde-boualem-sansal

Conseillé par
18 octobre 2015

bof

Bon sang que je me suis ennuyée avec ce roman qui a fini par me tomber des mains.

Des phrases longues, mais longues comme un jour sans pain. Des circonvolutions à n’en plus finir. Je ne voyais pas où l’auteur voulait en venir, je ne le vois toujours pas.

Si un jour je me décide à lire un roman alambiqué, je choisirai celui-ci à n’en pas douter. Si un jour…..

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/10/12/lesprit-de-livresse-loic-merle

Conseillé par
18 octobre 2015

Irlande, famille

J’ai plongé avec délice dans cette enfance chaotique et malmenée où l’histoire de la mère ressurgit au détour des pages, par épisode.

L’histoire d’une jeune femme pendant la guerre obligée de gagner sa vie au milieu des « gens du poing » avec pour seule force son « non silencieux ». Une jeune femme partie en pèlerinage à la fin de la guerre en Irlande et qui tombe amoureux d’un idéaliste.

Une enfance à la dure avec un père qui ne voulait parler qu’irlandais et qui éduque ses enfants en ce sens avec des méthodes des années 50.

Des enfants unis contre les autres enfants qui les traitent de « nazis » et n’hésitent pas à les frapper.

Mais une famille unie autour des gâteaux que la mère confectionne amoureusement.

L’image que je retiendrai :

Celle des nombreux bébés de la famille venant enrichir le cercle familial au fil des années.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/10/10/sang-impur-hugo-hamilton

Conseillé par
18 octobre 2015

Finlande, policier

Ca commence par une scène choque pour le moins frappante. Pourtant, on ne peut pas dire que j’ai suivi avec grand intérêt cette histoire. Certes, le personnage d’Aleksi est intéressant et le mystère qui entoure la disparition de sa mère plutôt prenant. Mais, je n’ai pas réussi à m’attacher aux différents personnages, demeurés bien mystérieux tout au long de ma lecture.

Il règne dans le manoir une atmosphère étrange et Aleksi se laisse porter par les silences de chacun, sans chercher à percer le mystère. Les événements se précipiteront malgré lui.

Une ambiance et des personnages qui restent flous. Qui plus est, Aleksi préfère souvent se déplacer dans la pénombre, les vases sont très présents tout au long de la narration (faut-il y voir un quelconque symbole ?…..)

Les explications finales, intéressantes, ne sauvent pourtant pas des platitudes du roman.

L’image que je retiendrai :

Celle des noeuds que la mère d’Aleksi gardait en souvenir.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/10/08/sombre-est-mon-coeur-anti-tuomainen

Conseillé par
8 octobre 2015

amitié

Si j’avais été moyennement convaincue par son premier roman « La fractale des raviolis », je dois dire que j’ai été agréablement surprise par ce second opus.

Ici, l’auteur choisi comme fil conducteur de ses histoires les petits cailloux de Florin.

De très agréables histoires à lire et à découvrir, avec pour toile de fond des réflexions sur la mémoire.

L’image que je retiendrai :

Celle des petits cailloux tous mélangés, quel dommage !

Une citation :

« J’ai l’impression que les malheurs passés hypothèquent les bonheurs futurs. Florin, lui, peut jeter les cailloux indésirables. » (p.208)

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/10/05/la-variante-chilienne-pierre-raufast