Librairie Coiffard ..

Conseillé par (Librairie Coiffard)
8 juin 2022

Conseillé par Jospéhine

Ecrivain et journaliste, Stanley Péan vit à Montréal. Il se trouve qu’une grande partie des chauffeurs de taxis montréalais sont d’origine haïtienne, comme l'auteur. « Les chauffeurs de taxi ont une vision du Québec qui n'est pas le mien, moi qui ai grandi à Jonquière, explique Stanley Péan. Ces chauffeurs questionnent mon identité. »  Condensé de textes courts, ce livre « s’inspire de propos entendus et d’anecdotes vécues » par l’auteur lors de ses déplacements en taxi. Stanley Péan, nous téléporte tour à tour « au Saguenay » au Nord de Québec, à Montréal, en passant bien sûr par Haïti ou Paris.
Esquisses de portraits, de conversations, de points de vue et parfois de silences, cet ouvrage est drôle, subtil et donne envie de découvrir d'autres textes de l’auteur.

19,00
Conseillé par (Librairie Coiffard)
8 juin 2022

Conseillé par Stéphanie

Bousculé. C’est dans cet état que le lecteur sort de cette lecture qui le happe dans un tourbillon de misère et de violence. Dans la Cité de la Puissance Divine à Port-au-Prince, Cécé, Célia Jérôme, a un toit de tôle sur la tête, ce qui est déjà beaucoup, et tant que sa Grand Ma sera là, les choses iront tant bien que mal même si son oncle Fredo, refoulé des Etats-Unis noie son échec dans l’alcool. Hélas, Grand Ma va mourir, de peur, littéralement de peur. Alors la vie de Célia bascule. L’adolescente, d’une grande lucidité, va devoir se battre pour survivre au milieu de gangs qui s’entretuent et de chefs de gangs qui discutent avec les politiques. Célia devient influenceuse grâce aux réseaux sociaux, une manière aussi de gagner un peu d’argent. « Lisez “Les villages de Dieu” d'Emmelie Prophète et vous allez tout comprendre du pays actuel » écrit Dany Laferrière.
A paraître : "Le testament des solitudes" (septembre 2022)

Conseillé par (Librairie Coiffard)
8 juin 2022

Conseillé par Joséphine

Haïti, le 24 décembre 1949, dans la maison familiale de Saltrou, parents et enfants sont réunis. Solon le père, Olga la mère, le fils aîné Edgard militaire, Ludovic gérant d’une pharmacie, Sylvain médecin, sa soeur jumelle Sylvie, Joseph le benjamin prêtre et enfin Louis professeur de langues. Seule Astrid, partie s’exiler deux années plus tôt à cause du contenu de ses chansons, manque terriblement.
Avec une écriture sensorielle et poétique, Jean Métellus raconte comment, dans un pays où règne la discorde depuis des décennies, la brutalité des élites politiques, militaires et policières va grignoter peu à peu la famille Vortex et les contraindre tour à tour à s’exiler.

roman

Le Livre de poche

8,40
Conseillé par (Librairie Coiffard)
8 juin 2022

Conseillé par Agathe

Quelle est donc cette mystérieuse énigme ? Celle du retour de l'auteur, enfant prodigue, exilé de son pays natal, qui revient après trente-trois ans d'absence. Un retour aux sources précipité et pourtant réfléchi, qui fait suite à l'annonce de la mort de son père, exilé politique lui aussi. C'est avec un mélange de prose aérée, de souvenirs enfouis, de nostalgie poétique et de violente vérité que l'écrivain entame un voyage aussi physique qu'introspectif. C'est une Haïti douce, fiévreuse, tourmentée mais toujours aussi agitée qui est dépeinte dans ses mots. Un retour déroutant mais nécessaire car son pays ainsi que son passé familial imprègnent chaque parcelle de son corps. Parce qu’on est toujours un étranger même dans son propre pays, sa propre famille, parce que bouger est propre à la condition humaine. "L’énigme du retour" est "Le cahier de retour au pays natal" de Dany Laferrière.

Conseillé par (Librairie Coiffard)
8 juin 2022

Conseillé par Chloé

"L’Odeur du café" c’est l’odeur de l’enfance à Petit-Goâve, c’est l’odeur de l’insouciance et des souvenirs, ce sont des instants de vie partagés par Dany Laferrière. C’est évidemment le parfum d’Haïti, dans les yeux d’un enfant de dix ans qui ne comprend pas encore tout à fait le monde qui l’entoure, mais qui le voit avec un regard tendre et naïf. Le petit Dany observe ce monde encore un peu abstrait avec Da, sa grand-mère adorée, qui offre bien volontiers le café aux passants. Cet été 1963 auprès de Da sera l’un des plus beaux de sa vie. C’est toute une société que l’on découvre aux côtés de cette femme très importante pour l’auteur et à laquelle il rend un très bel hommage. En lisant ces bribes de souvenirs, ces doux moments vécus, on se replonge forcément, avec un peu de candeur et ce qu’il faut d’émerveillement, dans nos propres souvenirs d’enfance.