Albert Speer fut l'architecte puis le ministre de l'armement d'Hitler. On a même pu dire qu'il en était le favori voire "l'amour malheureux". Mort en 1981, il a survécu au procès de Nuremberg et a pu rédiger ses mémoires dans lesquelles il affirme ne pas avoir eu connaissance de la solution finale, mensonge que les historiens ont ensuite mis en évidence. Avec ce roman, Jean-Noël Orengo interroge l'injustice ontologique des destinées qui fait qu'un criminel ait toute sa vie mieux vécu que ses victimes. Il interroge surtout les effets d'un narcissisme satisfait, "ivre de joies", quand il se sent aimé.
Facile à lire, ce texte est riche des questions qu'il soulève.
C'est donc une réussite.
Albert Speer fut l'architecte puis le ministre de l'armement d'Hitler. On a même pu dire qu'il en était le favori voire "l'amour malheureux". Mort en 1981, il a survécu au procès de Nuremberg et a pu rédiger ses mémoires dans lesquelles il affirme ne pas avoir eu connaissance de la solution finale, mensonge que les historiens ont ensuite mis en évidence. Avec ce roman, Jean-Noël Orengo interroge l'injustice ontologique des destinées qui fait qu'un criminel ait toute sa vie mieux vécu que ses victimes. Il interroge surtout les effets d'un narcissisme satisfait, "ivre de joies", quand il se sent aimé.
Facile à lire, ce texte est riche des questions qu'il soulève.
C'est donc une réussite.
Remarquable
Ils sont nés dans la première moitié des années 30.
Trop jeunes pour avoir pu agir pendant la guerre, trop vieux pour n'en avoir pas de souvenirs. Sans repère, on les retrouve dans certains cafés parisiens au début des années 50.
L'auteur enquête sur l'un de ces groupes dont une jeune fille, Kaki, est décédée suite à une chute dans une chambre d'hôtel. Qui sont ces jeunes gens ? Quelles sont leurs familles ? Quel fut leur parcours avant et après les années 50 ?
A la fois roman historique, texte sur la jeunesse, tableau en petites touches de la société actuelle, chacun devrait trouver grand plaisir à cheminer dans ce remarquable récit de Philippe Jaenada.
Remarquable
Ils sont nés dans la première moitié des années 30.
Trop jeunes pour avoir pu agir pendant la guerre, trop vieux pour n'en avoir pas de souvenirs. Sans repère, on les retrouve dans certains cafés parisiens au début des années 50.
L'auteur enquête sur l'un de ces groupes dont une jeune fille, Kaki, est décédée suite à une chute dans une chambre d'hôtel. Qui sont ces jeunes gens ? Quelles sont leurs familles ? Quel fut leur parcours avant et après les années 50 ?
A la fois roman historique, texte sur la jeunesse, tableau en petites touches de la société actuelle, chacun devrait trouver grand plaisir à cheminer dans ce remarquable récit de Philippe Jaenada.
Les auteures consacrent toutes deux leur vie à l'amélioration de la condition animale. L’une, vegan, s’oppose à toute forme d’exploitation et recherche des alternatives alimentaires. L’autre, ex-éleveuse, combat l’industrialisation du vivant mais affirme la nécessité du maintien d’une communauté de destin entre être humain et animal. Cela passe par le temps partagé, l'amour des bêtes et le tragique de la mise à mort.
Ces deux femmes ne réussiront pas à s’entendre mais leur échange est particulièrement vivifiant.