Histoire d'un compagnonnage
Cela commence par une rencontre fortuite en pleine nature entre un peintre à l'ouvrage et un homme qui ne cesse de regarder dans son dos. Au fil des mois qui voient l'irruption de la Commune, une amitié épisodique reliera ces deux êtres dissonants : Raoul Rigault, révolutionnaire qui trinque à la Sociale, orateur épris d'égalité, et Auguste Renoir, artiste désinvolte, contemplateur de la beauté des choses et, surtout, des femmes. L'un voudra façonner le cours de l'Histoire, quand l'autre se laissera porter par ses remous, comme un bouchon de liège dans le flot de la vie. Et quelque part entre les deux, une certaine idée de la joie d'être au monde.
Cinq dans ton coeur
L'auteur se livre à une déclaration d'amour revêche pour sa ville, Marseille, et son quartier d'enfance, le Panier. Elle ne donnera lieu à aucun film primé dans les festivals internationaux, trop rugueuse, mais à un hommage fragmenté, dicté par l'urgence de ne rien perdre d'une ville en gentrification à marche forcée, illuminé par les moments de vie de celles et ceux qui la peuplent. C'est aussi le portrait sincère d'une bande de potes qui essaient de mettre un pied devant l'autre en fuyant le mauvais œil. Et en creux : ce qu'il reste de nous lorsque la jeunesse s'est fait la malle...
Courants d'air macabres
Peut-on ressentir à la fois l'horreur et la joie ?
Un manoir à la Barbade battu par des vents incessants. Une propriétaire y vivant seule avec ses domestiques, " étrange d'une étrange manière". Un visiteur, arrivé là par hasard, plongé dans une ambiance crépusculaire, dont le visage serait porteur d'une mystérieuse Marque. Voici les ingrédients imparables de ce récit déroutant et d'une grande tension sur la folie meurtrière et la méfiance des hommes entre eux.
A découvrir !
Capsules temporelles
En trois mouvements déclenchés par des épreuves vécues, l'auteur pratique l'art élégant de se raconter par petites touches. Bosnien profondément marqué par le siège de Sarajevo en 1992, longtemps expatrié aux États-Unis, il alterne entre des miscellanées pudiques, jouant des décalages comme souvent celles et ceux ayant fait l'expérience du déracinement, des notes d'un carnet de voyage où passé et présent se confondent et une forme de journal intimé vouée à conserver une trace. En archéologue dilettante des détails signifiants, il évoque ces moments de bascule qui frappent les existences avec une obsession, celle du souvenir.