1 - La Maye

Petit fleuve côtier, la Maye chemine jusqu’à la Baie de Somme où elle disparaît dans la mer qui la recouvre à marée montante. Le poème de La Maye est une œuvre musicale et philosophique, alternant textes en prose et textes en vers, unissant l’espace terrestre mesuré aux constellations de la voûte céleste. La Maye célèbre l’eau et la fluidité, l’orientation liquide d’une vie ouverte à l’aléatoire et aux rencontres humaines, le périple qui mène chacun de nous d’une source à la polyphonie des vagues de l’embouchure.

Jacques Darras est lauréat du prix Apollinaire (2004) et du Grand Prix de poésie de l’Académie française (2006).

Il est le traducteur de Walt Whitman, Samuel Taylor Coleridge et William Blake (Poésie/Gallimard), de Malcolm Lowry, William Shakespeare (Grasset, « Cahiers Rouges ») et d’Ezra Pound (Flammarion).

Il est enfin l’auteur de nombreux essais dont Nous sommes tous des romantiques allemands (Calmann-Lévy, 2002) et Nous ne sommes pas faits pour la mort (Stock, 2006).