L'espoir de Pandore, pour une version réaliste de l'activité scientifique
EAN13
9782707129529
ISBN
978-2-7071-2952-9
Éditeur
La Découverte
Date de publication
Nombre de pages
352
Dimensions
22 x 13,5 x 2 cm
Poids
483 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
501

L'espoir de Pandore

pour une version réaliste de l'activité scientifique

De

La Découverte

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Les conceptions que les chercheurs, les journalistes, les décideurs et le grand public se font des sciences datent au mieux d'une cinquantaine d'années, au pire de deux siècles. Alors que les activités scientifiques et les innovations techniques se sont déplacées au cœur de tous les débats contemporains, nous continuons à les penser comme on le faisait au temps de la lutte contre l'obscurantisme ou de la modernisation triomphante. Ce décalage empêche de réagir devant les imbroglios de politiques, de droit, de science et de technique dans lesquels nous nous trouvons chaque jour plus profondément emmêlés. Pour rattraper le temps perdu et permettre une authentique démocratie étendue aux choses mêmes, il est devenu indispensable d'offrir enfin une vision réaliste des sciences. C'est ce que fait Bruno Latour dans ce livre, traduit de l'anglais, qui offre aussi une réponse éclatante à la défunte " affaire Sokal ". Alors qu'on accuse toujours la nouvelle anthropologie des sciences et des techniques d'être " relativiste " et de mettre en péril avec l'objectivité, aussi bien la paix civile, que la morale, Bruno Latour montre à travers un grand nombre d'exemples qu'on doit pouvoir offrir une vision enfin réaliste des sciences et des techniques. Mais ce nouveau réalisme rend impossible l'ancienne " épistémologie politique ". En fait, c'est toute la constitution déjà mise en cause dans Nous n'avons jamais été modernes qu'il faut peu à peu refaire en allant de la forêt amazonienne, à l'histoire des techniques en passant par les laboratoire de Pasteur et de Joliot, sans oublier l'agora de Socrate où s'invente le répertoire de la " guerre des sciences ". Ce n'est pas la réalité des sciences qui s'en trouve déstabilisée mais les visions totalement irréalistes qu'on avait si longtemps accepté d'en donner. Ce livre est le compagnon indispensable des Politiques de la nature qui en prolonge l'entreprise du côté de la philosophie politique. Décidément, la science est une chose trop importante pour être laissée aux seuls savants.
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