Pensées sur la mort et l'immortalité
EAN13
9782204043267
ISBN
978-2-204-04326-7
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
Passages
Nombre de pages
250
Dimensions
10 x 10 x 2 cm
Poids
701 g
Langue
français
Langue d'origine
allemand
Code dewey
193

Pensées sur la mort et l'immortalité

De

Cerf

Passages

Indisponible
Ludwig Feuerbach (1804-1872) est l'un des principaux penseurs allemands du XIXème siècle. Critique tant de la théologie que de la philosophie spéculative, il est le fondateur d'une anthropologie philosophique dans laquelle puise notre réflexion contemporaine. Les « Pensées sur la mort et l'immortalit? sont la première oeuvre de Feuerbach. Publiées en 1830, aussitôt interdites, elles se situent sur le seuil de notre modernité à laquelle elles introduisent malgré elles. Ne s'adressant pas aux spécialistes mais à tout esprit cultivé, Feuerbach critique au nom de la raison (dans un langage parfois enthousiaste qui joint les arguments philosophiques, des poèmes et des épigrammes corrosifs) la croyance en une immortalité personnelle : en éliminant de l'esprit des hommes la préoccupation permanente de l'au-delà, il espère les rendre entièrement disponibles pour les tâches de l'ici-bas, les exhortant, hommes parmi les hommes, à découvrir l'immortalité en acceptant l'idée d'une mort véritable. Il s'agit ici de la première traduction intégrale et annotée de ce texte en français. Il intéressera non seulement les philosophes (cet écrit inaugurant les pensées dites de la finitude) et les théologiens dont il anticipe certains mouvements du XXème siècle (on pense notamment à la théologie critique comme critique de la théologie), mais encore tout esprit curieux de savoir ce qu'est l'homme. « Ce que dit Karl Barth, percevant le refus du refus chez Feuerbach, où si l'on préfère la négation de la négation par où s'élémente toute spéculation, est essentiel : Feuerbach est infiniment dangereux pour toute théologie, non seulement parce qu'il a comme d'autres dénoncé les dogmes, mais surtout parce qu'il est parvenu à mettre de son côté toute la richesse de l'existence sensible, en sa vérité, il faut l'admettre, irrécusable. Les pages que le lecteur va lire contiennent l'essentiel de la pensée de Feuerbach, son intuition première, jamais abandonnée, jamais dépassée. » (Alexis Philonenko)
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