Picabora

LE LIVRE :Picabora. Sous ce « nom de code » se cachent quatre régions françaises désireuses de fêter ensemble les « dix mots de la rencontre » – apprivoiser, boussole, jubilatoire, palabre, passerelle, rhizome, s’attabler, tact, toi, visage – retenus pour la Semaine de la langue française 2008 : Picardie, Champagne-Ardenne, Bourgogne et Rhône-Alpes.Poètes, écrivains, slameurs mais aussi membres d’ateliers d’écriture, écoliers, collégiens, lycéens, simples particuliers amateurs de jeux linguistiques… ils ont été nombreux à décliner à leur façon ces « dix mots ». Avec la même envie de célébrer – joyeusement ! – ce « bien commun » qu’est la langue française.Trace de l’action menée dans les quatre régions, ce livre rassemble une sélection de textes inspirés par les « dix mots » 2008. Il atteste aussi la capacité de la Semaine de la langue française à réunir, autour d’une même proposition tout à la fois ludique et féconde, des personnes venues d’horizons très différents.EXTRAIT DE L’AVANT PROPOS :Le lecteur trouvera donc, dans les pages du livre, trois catégories de textes, tous inspirés par les « dix mots de la rencontre » – des créations inédites dues à une quinzaine d’écrivains et poètes ;– une sélection de contributions adressées en réponse aux différents « appels » régionaux et provenant d’ateliers d’écriture, d’établissements scolaires ou de simples particuliers ; – des variations proposées par les slameurs ayant participé à la tournée évoquée ci-dessus.En point d’orgue de cet ouvrage, figurent également deux textes répondant, de manière très différente, à la même contrainte : utiliser les « cent mots + un » proposés lors des dix dernières éditions de la Semaine de la langue française (cf. p. 129).« Picabora », ou comment, à partir d’un événement comme la Semaine, susciter des rencontres multiples : entre des artistes, organisateurs et auteurs des quatre régions partenaires ; entre les différentes disciplines mobilisées ; entre les publics invités à s’exprimer ou à prendre part aux divers rendez-vous… Avec, pour tous les participants, la même envie de célébrer – joyeusement ! – ce « bien commun » qu’est la langue française.