L’Autre Nom de la Rose, un regard turc sur la tragédie cathare et l'épopée de Cheikh Bedreddin
EAN13
9782846080064
ISBN
978-2-84608-006-4
Éditeur
E-dite
Date de publication
Collection
E-dite histoire
Nombre de pages
122
Dimensions
21 cm
Poids
210 g
Langue
français
Langue d'origine
turc
Code dewey
284.4

L’Autre Nom de la Rose

un regard turc sur la tragédie cathare et l'épopée de Cheikh Bedreddin

De

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E-dite

E-dite histoire

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L’histoire est-elle une spirale évolutive ou un huit horizontal, signe de l’infini ? Quelle que soit la réponse, historiens et lecteurs avertis doivent se rendre à l’évidence que les faits historiques se confondent dans leur ressemblance de cause à effet et leurs différences se situent uniquement par rapport au temps et non pas à l’espace. C’est ainsi que le bogomilisme né sur les rives du Bosphore et de la Mer Égée alors Byzantins, se propagea dans les terres farouches des Balkans, traversa la péninsule italique sous l’appellation de patarinisme et atterrit au pays d’OC comme catharisme. Mais ni son voyage ni le calvaire de ses adeptes n’étaient terminés. Deux cent ans plus tard, les mêmes idées firent le chemin inverse jusqu’au berceau de leur naissance et les fidèles de Seyh Bedrettin, qui menaient le même combat que leurs frères bogomiles, patarins ou cathares, contre les seigneurs musulmans de l’Empire Ottoman, ont embrasé les montagnes des rives égéennes.L’histoire appela les uns hérétiques chrétiens, les autres hérétiques musulmans. Mais leur idées étaient identiques. Ils combattaient la suprématie religieuse et son économie établies avec les mêmes principes : égalité des sexes, abolition des symboles de pouvoirs religieux, liberté d’expression, partage des biens, de la terre et du travail. Ils furent tous vaincus. Et d’un bout à l’autre de la Méditerranée leurs sorts furent pareils : brûlés vifs, pendus ou empalés.C’est comme ça que les Bosniaques furent massacrés neuf cent ans avant, c’est comme ça qu’ils ont été massacrés neuf cent ans après. Ils étaient bogomiles avant, musulmans après. L’histoire ne s’oublie pas. La guerre non plus. La haine a ses propres ADN.
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