Oeuvres complètes / Alexis de Tocqueville, 15, Œuvres complètes, XV : Correspondance d'Alexis de Tocqueville et de Francisque de Corcelle - Correspondance d'Alexis de Tocqueville et de Madame Swetchine
EAN13
9782070245451
ISBN
978-2-07-024545-1
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Hors série Connaissance
Séries
Oeuvres complètes / Alexis de Tocqueville (15)
Nombre de pages
824
Dimensions
23 x 14 x 4,5 cm
Poids
940 g
Langue
français
Code dewey
320.509

15 - Œuvres complètes, XV : Correspondance d'Alexis de Tocqueville et de Francisque de Corcelle - Correspondance d'Alexis de Tocqueville et de Madame Swetchine

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Alexis de Tocqueville, député sous la Monarchie de Juillet, voulut créer un nouveau parti libéral, échappant aux individualités jalouses de Thiers et de Guizot ; son principal associé dans ce dessein fut Francisque de Corcelle, député de l'Orne. Les lettres de cette période permettent de retracer l'histoire de leurs tentatives. La Seconde République ouvrit un plus large champ à leur collaboration. Au lendemain de la restauration de l'État pontifical par les troupes françaises, Tocqueville était ministre des Affaires étrangères et Corcelle ambassadeur à Rome. Mais celui-ci, petit-gendre de Lafayette, ancien carbonaro devenu fervent catholique, de caractère entier d'ailleurs, s'entendit mal avec son chef. Tocqueville voulait imposer des réformes libérales au Saint-Siège, tandis que Corcelle s'était laissé subjuguer
par la personnalité de Pie IX. Leur correspondance, parfois fort aigre, constitue un document unique sur les rapports difficiles de Paris et de Rome, état de choses dont héritera le Second Empire. L'opposition sans faille à ce régime réconcilia les deux amis. Mais leur dialogue pendant cette période n'atteint pas la noblesse émouvante de celui de l'auteur de la Démocratie et de Madame Swetchine. À cette grande dame russe convertie au catholicisme et véritable mère de l'Église pour les catholiques libéraux, Tocqueville fait part de ses craintes pour l'avenir de la liberté humaine et de ses doutes métaphysiques douloureux avec une sincérité qui, chez lui, n'offre pas d'autre exemple. Pierre Gibert présente de façon très vivante ces deux correspondances et en éclaire les aspects par des notes sobres et précises sur la vie religieuse et politique du temps.
Édition en deux volumes
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