Haïm Nahman Bialik : la prière égarée, biographie
EAN13
9782848400952
ISBN
978-2-84840-095-2
Éditeur
Aden Belgique
Date de publication
Collection
Le cercle des poètes disparus
Nombre de pages
459
Dimensions
20 x 14 x 2 cm
Poids
556 g
Langue
français
Code dewey
800

Haïm Nahman Bialik : la prière égarée

biographie

Aden Belgique

Le cercle des poètes disparus

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Collection : Le cercle des poètes disparus Né en Ukraine en 1873, dans une période de profonde mutation au sein du Judaïsme d'Europe de l'Est, Bialik apparaît très tôt comme le poète de la renaissance nationale. Elevé dans l'orthodoxie juive mais très vite attiré par la culture occidentale, souvent présenté comme un 'révolutionnaire-conservateur', il restera toute sa vie à la charnière entre le monde de la Haskalah , - les Lumières juives - auquel il adhère intellectuellement, et celui de la tradition, pour lequel il éprouve une profonde nostalgie. Convaincu du caractère inéluctable de la sortie du ghetto, il se montre pourtant extrêmement pessimiste quant à l'avenir des Juifs émancipés. Témoin et victime de la tension entre deux mondes, observateur impuissant de la mort d'un passé et de la difficile genèse d'un avenir encore incertain, Bialik est le meilleur reflet de ce qu'il définissait lui-même comme le destin spirituel du peuple juif: « Le dualisme et les forces contraires qui demandent à être conciliées, transforment l'âme juive en un champ de bataille ».L’œuvre de Bialik est double, comme on peut dire sans doute que le juif s'inscrit doublement dans l'histoire, en tant qu'homme et en tant que juif. Inspirée par le romantisme et le symbolisme, notamment celui de Baudelaire, cette oeuvre simultanément engagée et universelle, marque le début d'une ère nouvelle dans la poésie hébraïque. Elle est sans conteste l'un des plus beaux témoignages de l'extraordinaire phénomène de la renaissance de l'hébreu.Poète, essayiste, auteur de nouvelles, traducteur et éditeur, Bialik fut aussi un témoin engagé, ami fidèle et disciple du père du sionisme spirituel, Ahad Ha-Am. Il ne concrétisa pourtant son adhésion au sionisme qu'en 1924, et passa les dix dernières années de sa vie en Israël, où il s'investit activement dans la vie culturelle de son nouveau pays. Il fut et reste la référence incontournable de plusieurs générations de poètes et de romanciers israéliens, encore largement cité aujourd'hui par des écrivains tels qu'Amos Oz et A.B. Yehoshua. Un prix Bialik consacre les meilleures oeuvres littéraires israéliennes.
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