- EAN13
- 9782743622831
- ISBN
- 978-2-7436-2283-1
- Éditeur
- Rivages
- Date de publication
- 11/2011
- Collection
- Rivages-Noir
- Nombre de pages
- 256
- Dimensions
- 17 x 11 x 1,8 cm
- Poids
- 158 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- italien
Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
Offres
Duca Lamberti, ancien médecin devenu détective privé, est chargé dans ce troisième volet de la tétralogie que Giorgio Scerbanenco lui a consacré d'une affaire criminelle sordide : une jeune enseignante a été torturée, violée puis assassinée dans sa salle de classe par ses propres élèves, une brochette de délinquants de treize à vingt ans inscrits à ses cours du soirs par l'assistance sociale. Duca doit donc se confronter avec non pas un suspect, mais onze, qui tous observent la même ligne de défense, aussi absurde qu'imparable : ils reconnaissent individuellement avoir été présents au moment des faits, mais chacun affirme qu'il n'a rien vu, que les autres l'avaient forcé à boire, qu'il était ivre, endormi ou trop terrorisé pour faire quoi que ce soit. Face à ce mur, d'autant plus exaspérant qu'à l'évidence tout est faux, Duca cherche un détail qui lui permette de comprendre qui a bien pu planifier tout ça. Car il n'est pas dupe : ce ne sont pas des gamins complètement déstructurés qui ont pu mettre au point si minutieusement une telle tactique...
Dans ce presque huis clos, d'autant plus étouffant qu'il donne à voir l'hypocrisie des méthodes policières, Scerbanenco s'interroge sur le poids de l'hérédité et la malédiction de certaines conditions sociales. Face à l'exclusion, ces enfants avaient-ils d'autre choix que la violence ? En même temps, comment parvenir à gérer, fût-ce avec la meilleure volonté du monde, les comportements les plus obtus, voire les plus stupides ? Un constat amer sur la responsabilité sociale : si vous dénoncez la faute, vous plongez le jeune dans un univers carcéral qui ne pourra que le rendre pire ; mais si vous ne le dénoncez pas, vous le laissez à la merci de son univers criminogène qui, lui aussi, le gangrène inéluctablement.
« Les Enfants du massacre est une grande réussite, qui mêle une nouvelle fois intrigue et document social. »
Claude Mesplède, Dictionnaire des littératures policières
Dans ce presque huis clos, d'autant plus étouffant qu'il donne à voir l'hypocrisie des méthodes policières, Scerbanenco s'interroge sur le poids de l'hérédité et la malédiction de certaines conditions sociales. Face à l'exclusion, ces enfants avaient-ils d'autre choix que la violence ? En même temps, comment parvenir à gérer, fût-ce avec la meilleure volonté du monde, les comportements les plus obtus, voire les plus stupides ? Un constat amer sur la responsabilité sociale : si vous dénoncez la faute, vous plongez le jeune dans un univers carcéral qui ne pourra que le rendre pire ; mais si vous ne le dénoncez pas, vous le laissez à la merci de son univers criminogène qui, lui aussi, le gangrène inéluctablement.
« Les Enfants du massacre est une grande réussite, qui mêle une nouvelle fois intrigue et document social. »
Claude Mesplède, Dictionnaire des littératures policières
Commentaires des libraires
Criminels en herbe...
Giorgio Scerbanenco est considéré par beaucoup comme le père du roman noir Italien, et a donné son nom à un prestigieux prix du polar. Ses romans traitent le plus souvent de la société italienne, de ses travers, de ses aspects ...
Lire la suite