Le 17 octobre 1961 des Algériens, suivi de La triple occultation d'un massacre
EAN13
9782707171177
ISBN
978-2-7071-7117-7
Éditeur
La Découverte
Date de publication
Collection
Cahiers libres (999999)
Nombre de pages
199
Dimensions
22,1 x 13,7 x 2,1 cm
Poids
210 g
Langue
français
Code dewey
944.083608992765

Le 17 octobre 1961 des Algériens

suivi de La triple occultation d'un massacre

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La Découverte

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Ce texte inédit, précédé d'une grande introduction, explique la logique implacable d'un événement qui correspond aux derniers feux de la folie coloniale. Le massacre d'Algériens par la police parisienne le 17 octobre 1961, longtemps occulté, marque la fin et le paroxysme d'un épisode où la France s'est écartée des principes hérités des plus grands moments de son histoire.
À cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a connu le plus grand massacre de gens du peuple depuis la Semaine sanglante de 1871. Des dizaines de milliers d'Algériens manifestant sans armes ont été violemment réprimés par des policiers aux ordres du préfet Maurice Papon, faisant peut-être deux cents morts. Et pendant une trentaine d'années, ce drame a été " oublié ". Pourtant, dès l'époque, des femmes et hommes courageux ont tenté de le faire connaître. En témoigne le texte inédit que Marcel et Paulette Péju devaient faire paraître à l'été 1962 et publié ici pour la première fois. Nourri de nombreux témoignages d'Algériens recueillis à chaud, sa lecture ne laisse pas indemne.
Il est complété par La triple occultation d'un massacre de Gilles Manceron, qui jette une lumière neuve sur cet événement. Papon était appuyé dans le gouvernement par ceux qui désapprouvaient les choix du général de Gaulle dans les négociations en cours pour l'indépendance de l'Algérie. Il a préparé et orchestré la violence de la répression en donnant aux policiers une sorte de permis de tuer. Gilles Manceron éclaire également les raisons de la longue occultation du massacre : sa dissimulation par ses organisateurs au sein de l'État français ; l'effacement de sa mémoire au profit de celle de Charonne en février 1962 ; et le silence des premiers gouvernants de l'Algérie indépendante, car les organisateurs de la manifestation étaient devenus leurs opposants.
Ce livre explique la logique implacable d'un événement qui correspond aux derniers feux de la folie coloniale, paroxysme d'une période où la France s'est écartée des principes hérités des plus grands moments de son histoire.
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