1, 1951-1952, Le Passé défini (Tome 1-1951-1952), Journal
EAN13
9782070700172
ISBN
978-2-07-070017-2
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Blanche (1)
Séries
Le Passé défini (1)
Nombre de pages
468
Dimensions
20 x 14 x 3 cm
Poids
500 g
Langue
français
Code dewey
848.91

1, 1951-1952 - Le Passé défini (Tome 1-1951-1952)

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Être à la fois célèbre et inconnu, voilà le paradoxal destin de Jean Cocteau. Nombre de ses écrits - notamment ses «journaux» de différentes périodes - s'efforcent de rétablir la vérité sur ce qu'il était : «J'aurai eu cet étrange privilège d'être le plus invisible des poètes et le plus visible des hommes. Il en résulte qu'on tire sur l'homme et que le poète n'est jamais atteint. Comme les poètes deviennent visibles à la longue et à la longue les hommes invisibles, peut-être les choses s'arrangeront-elles un jour. Par chance, je ne serai plus là pour assister au phénomène, s'il se produit.» D'abord, ce fut un travailleur acharné. Le «journal» de cette période - premier volume d'une série qui nous conduira jusqu'en 1963, l'année de sa mort - nous le montre composant sa pièce Bacchus, qui lui vaudra une retentissante querelle avec François Mauriac et un triomphe outre-Rhin (cette pièce luthérienne «qui retourne à son idiome») ; publiant La Nappe du Catalan, Le Chiffre sept, Journal d'un inconnu, Appogiatures, son essai sur Apollinaire et ses souvenirs sur Gide ; rééditant Reines de la France, Opéra, Carte blanche ; illustrant Le Bal du comte d'Orgel ; imaginant des tableaux vivants et dessinant des masques pour la reprise d'Œdipus Rex avec Stravinski ; filmant La Villa Santo Sospir et sa partie de 8 x 8, bande collective de Hans Richter et Marcel Duchamp ; peignant La tentation du Christ et Ulysse et les Sirènes ; élaborant le carton de la tapisserie Judith et Holopherne, et projetant une Apocalypse pour Hindemith. Or il trouve encore le temps de participer à des réunions syndicales, de s'intéresser aux soucoupes volantes et de voyager (on l'accueille avec une grande chaleur à Hambourg, à Düsseldorf, à Vienne, à Munich), de naviguer en mer Égée (son journal de Grèce et de Crète est agrémenté de dessins prestes et mordants). Il relit Dumas ; il «rerelit» sans complaisance son ami Proust et lui consacre de longues pages où se pressent les souvenirs : «Cette œuvre me hantera comme une morte». Il lit le Saint Genet de Sartre : autres réminiscences, autres impressions...
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