Vies de Diderot, Portrait du philosophe en mystificateur. Volume 2, Prestiges du représentable
EAN13
9782705680336
ISBN
978-2-7056-8033-6
Éditeur
Hermann
Date de publication
Collection
HR.HERM.PHILO.
Nombre de pages
594
Dimensions
24,4 x 17 x 2,5 cm
Poids
825 g
Langue
français
Code dewey
800

Vies de Diderot, Portrait du philosophe en mystificateur. Volume 2

Prestiges du représentable

De

Hermann

Hr.Herm.Philo.

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Prix d'Académie française 2013

En Denis Diderot nous apprécions surtout l'auteur des contes et des entretiens, des Salons, de Jacques le Fataliste ou du Neveu de Rameau. Nous saluons sa « gaieté » paradoxale, sagesse travaillée par une décapante folie. Chez le responsable de l'Encyclopédie, philosophe libertin censuré, dont bien des écrits n'ont été publiés qu'après sa mort, une telle revanche vaut reconnaissance : à côté de son « frère ennemie » Rousseau, il est, à la toute fin de l'âge classique, l'une des sources vives de la littérature française moderne. Comment cela ?
Promoteur virtuose de la mystification « littéraire », Diderot a expérimentalement sondé les « prestiges » du sensible : art, science, politique. Il y engage à sa manière sa vie. Au croisement du vrai et du faux, du théâtral et du narratif, du privé et du public, de l'oral-corporel et du scriptible-représentable, le portrait gigogne proposé ici du grand (dé)Mystificateur pantomime se voudrait la seule bio-graphie digne de ce nom : celle que dessinent pour lui ses lecteurs à venir, invités à une incessante actualisation critique.

Prestige du représentable, ce deuxième volume, aborde la production des Salons (décennie 1760) en mettant l'accent sur des comptes rendus « para-mystificateurs », jouant du rapport de la nature et de l'art : celui notamment du Corésus et Callirhoé de Fragonard, ainsi que la « Promenade Vernet », suite de paysages et de marines ironiquement traversés par le critique randonneur. Peut s'engager alors l'analyse fine des mystifications de plein exercice, l'Histoire des portraits (1769) et Les deux amis de Bourbonne (1770-1773). Ces contes ratifient l'accès, chez Diderot, aux enjeux d'une écriture maîtrisée du leurre, autant « historique » (réaliste) que « philosophique » (réflexive).
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