Moi, je suis vigneron à Meursault, une enquête d'André Lagrange en 1946
EAN13
9782954862712
ISBN
978-2-9548627-1-2
Éditeur
Le Globe
Date de publication
Collection
Les cahiers du Globe (2)
Nombre de pages
75
Dimensions
21 x 21 cm
Poids
400 g

Moi, je suis vigneron à Meursault

une enquête d'André Lagrange en 1946

De

Préface de

Le Globe

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En juillet 1946, l’ethnologue André Lagrange a interviewé, durant 12 jours à Meursault, un témoin « qui a 6 siècles de vigneron dans sa peau » - ce qui fait de Meursault un des villages les mieux documentés de la Côte.
Le lecteur d’aujourd’hui ne le rencontre pas seulement dans les nombreuses fiches et dans de nombreuses notes de l’ouvrage « Moi, je suis vigneron » de Lagrange, mais déjà en photo en première page. C’est le viticulteur murisaltien Prosper Tavernier, qui prête ses traits au vieux « Toine » de Lagrange. Il nous fait découvrir la viticulture de Meursault depuis le 19e siècle jusqu’aux années 50.

Les fiches sont conservées aux Archives municipales de Beaune et ont attiré la curiosité de Karoline Knoth, elle-même diplômée en histoire et ethnologie européenne. Pour la première fois, le fonds Lagrange a été évalué au niveau d’un village précis. C’est également la première fois qu’une étude prend en compte le riche fonds photographique qui a été établi lors de l’enquête sur la viticulture en Bourgogne et qui se retrouve aujourd’hui au Mucem (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) à Marseille.
Le travail de Lagrange a été prolongé – dans son esprit - par des interviews avec les viticulteurs qui ont encore connu cette époque, parfois dans les récits de leurs ainés, parfois par leur propre expérience au début de leur carrière.
Né en 1873, propriétaire dans les « Crus » de Meursault, Prosper Tavernier lutte pour une viticulture moderne. Sa jeunesse est profondément marquée par les bouleversements de la période phylloxérique. Début 1911, sous le choc d’une récolte zéro causée par le mildiou, il est à l’origine d’un syndicat viticole de Meursault. « Du progrès, on en fera jamais assez » - il suivait attentivement les évolutions de la filière : la mécanisation, les problèmes économiques et environnementaux causés par les traitements anticryptogamiques, les nouveaux cépages, le besoin de formation du viticulteur – rien n’échappait à son attention et sa réflexion.
A travers les fiches et photographies, il est possible de découvrir une époque oubliée de l’histoire de Meursault et de la viticulture de la Côte - différente et pourtant parfois semblable à celle de nos jours. En même temps le lecteur accompagne l’ethnologue dans son travail de « défrichage » - ce qui peut inspirer des nouvelles enquêtes basées sur ce fonds d’une valeur documentaire extraordinaire.
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