ROMAIN GARY OU LE DEUIL DE LA FRANCE LIBRE, D'
EAN13
9782745350022
ISBN
978-2-7453-5002-2
Éditeur
Honoré Champion
Date de publication
Collection
LNS
Nombre de pages
316
Dimensions
23,5 x 15,5 cm
Poids
560 g

Romain Gary Ou Le Deuil De La France Libre

D'"Éducation européenne" à "La Promesse de l'aube"

Honoré Champion

Lns

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« Je vais vous dire. Je suis resté profondément un Français libre » : en 1968, plus de vingt ans après la fin de la guerre, Romain Gary continuait à se définir par son engagement dans la France Libre. Chez cet éternel déraciné, ce sentiment d’appartenance était plus fort que tout. La France Libre, écrit-il, est « la seule tribu à laquelle j’ai appartenu à part entière ».
Pourtant, on peut se demander ce que signifie cette fidélité au regard d’une oeuvre qui refuse le cadre étroit de la littérature engagée et revendique de ne pas commémorer et de très peu raconter la guerre.
Pour trouver sa voie comme écrivain, il aura fallu à Gary surmonter l’amertume et les désillusions de l’après-guerre, mettre à mort symboliquement son personnage d’ancien combattant, et faire renaître le combat de la France Libre sous d’autres formes. C’est au prix d’une métamorphose de son idéalisme que son univers romanesque trouve progressivement son ton et son équilibre propres, marqués par un humour provocateur et salutaire.
Cette étude est consacrée à la première grande période créatrice de l’écrivain, de son premier roman publié, Éducation européenne, jusqu’à La Promesse de l’aube, où il parvient enfin à raconter directement sa guerre, en un hommage qui est aussi une forme d’adieu. L’approche, avant tout littéraire, met en lumière la dynamique d’une oeuvre indissociable d’une vision historique et d’un engagement, sans jamais pourtant être réductible uniquement à eux. Elle restitue le parcours initial de l’écrivain, rappelant l’intérêt et l’importance de ses premières œuvres, souvent méconnues, soulignant leur invention formelle, et leur redonnant la place qui est la leur dans un tableau de la littérature d’après-guerre dont elles ont été trop souvent artificiellement écartées.
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