Les contes noirs du golf
EAN13
9782362792731
ISBN
978-2-36279-273-1
Éditeur
Alma Éditeur
Date de publication
Nombre de pages
271
Dimensions
18,6 x 13,6 x 2,2 cm
Poids
304 g
Langue
français

Les contes noirs du golf

De

Alma Éditeur

Indisponible

Ce livre est en stock chez un confrère du réseau leslibraires.fr,

Cliquez ici pour le commander

Autre version disponible

C'est parce qu'il a été un piètre joueur de golf – " le plus détestable que le monde ait porté " – que Jean Ray a écrit les Contes noirs du golf. Par vengeance. Il y reprend, bien sûr, tous les thèmes de sa mythologie personnelle : les univers intercalaires, la déchéance des dieux, l'envoûtement, la magie noire...
C'est en décembre 1952 que Jean Ray, traversant de graves difficultés, commence sa collaboration avec la revue Golf. Comme souvent, il y est poussé pour des raisons prosaïquement alimentaires : malgré le succès de La cité de l'indicible peur et de Malpertuis, quelques années plus tôt, l'écrivain est toujours en mal d'argent. La fortune que connaît alors P. G. Wodehouse (l'auteur de Jeeves) dans les pays anglo-saxons lui a donné des idées, d'autant plus qu'il n'existe pas d'auteur " golfique " de cet acabit parti les écrivains de langue française.
Mais Jean Ray n'en reste pas moins Jean Ray. Son solide sens de l'humour – comme en témoignent ses contes les plus noirs – se manifeste d'emblée dans le petit monde des greens et des club houses. Il prend plaisir à s'inspirer d'un mystérieux Code du jeu de golf pour en tirer une interprétation toute particulière des règles, des parcours et des " accidents " du terrain – mot qu'il faut bien sûr entendre à double sens.
Pour parler des joueurs et de leur univers " il faut suivre, écrit-il, la méthode des auteurs qui fouillent l'état-civil de leurs personnages jusque dans les anciens registres de sacristie, décrivent les fauteuils où ils font leur somme, et les paysages formant cadre à leurs petits chiens au cours de leurs vagabondages ". Et dans les sacristies du golf se cachent, évidemment quelques diables : du caddie au bénitier, et inversement, il n'y a qu'un pas. Les titres de ces récits maléfiques, cruels et truculents valent à eux seuls programme : Le mystère du Dip Club, La balle de l'Engoulevent, Le septième trou... À quoi s'ajoutent des parodies de Jean de La Fontaine et de prétendues " vieilles chansons golfiques " qui feront les délices des amateurs de pastiche.
S'identifier pour envoyer des commentaires.