Misère du droit
EAN13
9782812109522
ISBN
978-2-8121-0952-2
Éditeur
Editions Edilivre
Date de publication
Collection
Collection Universitaire
Nombre de pages
404
Dimensions
24 x 17 x 2,2 cm
Poids
568 g
Langue
français
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Dans son essai Le libéralisme totalitaire, Jacques Langlois démontrait que l'économie capitaliste avait tout envahi. Dans Agir ensemble dans un monde partagé, il prouvait que la démocratie, aujourd'hui pervertie dans ses formes, procédures et dispositifs, pouvait être refondée sur de nouvelles bases. Dans La misère du droit, il s'attache à mettre en évidence le rôle de médiation du droit entre l'économie et le politique. Avec de nombreux exemples concrets à l'appui, il analyse les récentes évolutions juridiques, pour constater que le groupement politico-financier, aujourd'hui à la tête du pouvoir, a fait les bonnes affaires de la finance internationale avec 15 % de ROI (return on investment) et ce au détriment du consensus social bâti pendant les Trente Glorieuses – période où progrès économique se conjuguait avec progrès social. En d'autres termes, depuis 30 ans, les politiciens ont favorisé le patrimoine, la rente et la finance. Sans se contenter de dresser un constat de cette collusion entre les politiciens et le monde de la finance, l'auteur tente de montrer ce que devrait représenter le droit : en tant que structure surplombant les partis, le droit est une fonction essentielle de toute société pour la pacification sociale, un intermédiaire entre les mœurs, les coutumes, la morale sociale. Il doit constituer un système fondamental de régulation des conflits entre acteurs sociaux et être ainsi le vecteur d'une progression vers la compensation des prétendues inégalités de nature au moyen de dispositions d'égalisation des conditions et des chances. C'est ce même usage du droit comme moyen d'entériner les progrès sociaux vecteurs de consensus qui distingue la République démocratique de la démocratie libérale. Encore faut-il que la démocratie réelle soit assurée. Car ce sont les représentants élus qui produisent l'essentiel des normes juridiques, favorables au capital et à la spéculation ou propices à la substitution des déontologies d'entreprise et des engagements verbaux et publicitaires du monde des affaires à une loi égale pour tous.
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