Roger de la Fresnaye. Une peinture libre comme l'air
EAN13
9782754109741
ISBN
978-2-7541-0974-1
Éditeur
Hazan
Date de publication
Collection
Monographie
Nombre de pages
256
Dimensions
26,7 x 20,2 x 2,7 cm
Poids
1228 g
Langue
français

Roger de la Fresnaye. Une peinture libre comme l'air

De

Hazan

Monographie

Indisponible
Libre comme l’air, La Fresnaye (1885-1925) l’est à plus d’un titre. Membre d’une avant-garde maîtrisée, classique dans ses goûts et ses sources, il réunit en apparence les ingrédients du credo vingtiémiste. Et pourtant, cet aristocrate dérange. Inclassable dans sa vie privée comme dans sa peinture, Roger de La Fresnaye compte parmi les artistes les plus déconcertants et les plus indépendants de son temps. Ses peintures reflètent son goût apollinien de l’ordre et de la clarté, son ascétisme, sa passion du labeur parfait. S’y révèlent, pour peu qu’on sache les lire, des tensions qui font écho à celles de son âme.

Peintre raffiné, il est aussi un illustrateur inspiré, sculpteur et décorateur. Ses amitiés dans le cercle des avant-gardes l’ont conduit à croiser les grands artistes de son époque, en particulier Jean Cocteau avec qui il entretint une correspondance nourrie.

Son œuvre la plus connue reste  La Conquête de l’air. Remarquée en 1913 par Apollinaire, elle signale un artiste qui sut conjuguer en un style personnel un sujet d’actualité, un cubisme émancipé et un coloris affirmé. Le célèbre tableau a longtemps éclipsé aux yeux de la critique moderniste une production subtile en prise avec les révolutions esthétiques du xxe  siècle. Cet ouvrage propose de jeter un regard plus nuancé sur l’histoire du cubisme souvent restreinte à la saga de ses inventeurs, Georges Braque et Pablo Picasso.

À l’issue du conflit mondial, allongé et reclus à cause d’une maladie contractée dans les tranchées, La Fresnaye ne produit plus que de rares peintures et multiplie les dessins, autant d’aveux à la fois pathétiques et ironiques de ses souffrances et de ses inclinations contrariées. Le peintre disparaît prématurément en 1925, laissant une œuvre courte, mais magnifique. Elle nous invite à reconsidérer la période dite du rappel à l’ordre des années 1920, assimilée à tort à un énième retour au classicisme.

Cet ouvrage, richement illustré, nous fait redécouvrir l’homme et son œuvre. En annexe est reproduite la correspondance inédite de Roger de La Fresnaye avec Jean Cocteau.
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