Petites confidences d'un psy - Tout ça reste entre nous (ou presque...)

Qui a dit que s’entretenir avec une personne dépressive, schizophrène ou phobique était source de morosité ? Installez-vous confortablement sur le divan, et armez-vous d’un paquet de mouchoir pour essuyer vos larmes… de rire !
Ce livre alterne entre brèves authentiques recueillies dans son cabinet par le Dr McQuade et récit plus personnel et hilarant sur sa vie quotidienne, des propositions les plus loufoques des émissions de téléréalité à la rencontre inopinée d’un patient dans une boite gay…
Quand la parole dérape, l’inconscient se révèle. Le Dr McQuade nous offre un régal d’authenticité !
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« Allô, docteur ? Oui, bonjour, c’est monsieur G. C’était juste pour vous dire que je suis pris dans les embouteillages et que donc je vais être en retard pour ma consultation. Commencez sans moi, j’arrive dans quinze minutes… »
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« Vous savez docteur, j’aime bien venir à votre cabinet.
– Ah, vous m’en voyez ravi. Souvent le fait de voir son psy, de discuter avec lui, d’aborder ses soucis, ça apaise.
– Non, non, c’est pas ça du tout. Là c’est juste que quand je vois la tronche de votre secrétaire ça me décomplexe ! »
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« Docteur, il me faudrait un arrêt de travail.
– Mais pourtant les choses semblent aller mieux, non ?
– Oui, justement. Pendant les fêtes je voudrais aller à Paris pour voir ma fille.
– C’est génial, ça. Mais je ne comprends pas le pourquoi de l’arrêt de travail alors…
– Ben c’est pour aller voir ma fille. Mon employeur a refusé que je pose mes congés pendant les fêtes, parce que je n’en ai plus.
– Donc si je résume, vous avez utilisé votre solde de congés, et vous souhaitez que je vous fasse un arrêt de travail de quinze jours pour aller rendre visite à votre fille ?…
– Oui, c’est ça.
– Je suis vraiment navré, mais ça ne va pas être possible… Un arrêt de travail, c’est pour quelqu’un qui est malade.
– Oui mais si je ne vais pas la voir je vais tomber en dépression. C’est un arrêt de travail préventif…
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Voir un moine zen en consultation dont le motif est : « J’ai envie de fracasser tout le monde », ça, c’est fait…
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« Ça me fait beaucoup de peine ce que vous me dites, docteur…
– Mais pourquoi donc ? Je vous dis juste que vous allez mieux et qu’on peut à présent arrêter le traitement.
– Oui, mais ça veut dire que je ne vais plus vous voir…
– Ben justement, c’est plutôt une bonne nouvelle, non ?
– Vous ne m’aimez pas, hein ? C’est ça [en pleurs] ?… »