Collection Jean Ray, Le grand nocturne & Les cercles de l'épouvante
EAN13
9782362792199
ISBN
978-2-36279-219-9
Éditeur
Alma Éditeur
Date de publication
Séries
Collection Jean Ray
Nombre de pages
305
Dimensions
18,7 x 13,6 x 2,6 cm
Poids
338 g
Langue
français

Le grand nocturne & Les cercles de l'épouvante

De

Alma Éditeur

Indisponible

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Le grand nocturne (1942) et Les cercles de l’épouvante (1943) ont paru au cœur de la Deuxième Guerre mondiale durant l’occupation de la Belgique, période d’intense activité pour Jean Ray. En plus de ces deux recueils de « récits d’épouvante », l’écrivain gantois publie – presque simultanément – ses deux grands romans : La cité de l’indicible peur (1943, réédité par Alma, mai 2016) et Malpertuis (1943, réédité par Alma, en mai 2017).
À vrai dire, la guerre n’a pas d’influence directe sur celui que l’on, commence alors à surnommer « l’Edgar Poe belge ».
Emprisonné à Gand de 1926 à 1929 pour des malversations boursières, ruiné, Jean Ray doit survivre durant les années 1930 en publiant une multitude d’articles en tous genres, des récits fantastiques et les quelques cent fascicules de la série Harry Dickson. De surcroît son superbe recueil de contes et récits, La croisière des ombres (1932) a connu l’échec. Plus que jamais enfermé dans Gand comme dans un cercle étouffant, l’écrivain n’en poursuit pas moins la taille de ses diamants noirs, malgré l’obligation de fournir des travaux alimentaires.
Durant l’Occupation, l’édition belge se trouve à son tour dans un « cercle » oppressant, ses liens devenant difficiles avec Paris et prohibés avec les pays anglo-saxons. Seule la presse collaborationniste offre de l’espace : Jean Ray y publie beaucoup, sans se référer à la politique ni aux idéologies du moment, plus que jamais enfermé dans son univers très peuplé, à rebours d’une réalité elle-même très sombre.
Ces deux recueils, tous deux rigoureusement construits, se répondent : angoissantes étrangetés dans les aventures fantastiques du Grand nocturne, avec une incroyable virtuosité des intrigues ; poésie de la peur, des réminiscences, des prémonitions et des souvenirs douteux dans Les cercles de l’épouvante à l’image d’une jeune sorcière : la petite Lulu, la fille de l’écrivain, sous l’égide de laquelle le livre est placé. Plus que jamais l’effroi voisine, chez Jean Ray, avec l’humour et le paradoxe.
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Commentaires des lecteurs

14 mai 2017

L'écrivain gantois Jean Ray est l'Edgar Alan Poe belge. Épouvante, effroi, angoisse, peur, oppression, étrangeté, fantastique... se côtoient dans ces multiples récits, notamment "Le grand nocturne" (1942) et "Les cercles de l'épouvante" (1943), parus au cœur de la Seconde Guerre ...

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